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La Gazette > 36e journée

le 9 Mai 2008

 

Les résultats de la journée

Nancy-Strasbourg: 3-0
Auxerre-Valenciennes: 2-0
Caen-Rennes: 2-2
Toulouse-Paris: 1-1
Lorient-Le Mans: 0-0
Nice-Lyon: 0-0
Sochaux-Metz: 0-0
Lens-Monaco: 0-0
Saint-Étienne-Lille: 0-0
Marseille-Bordeaux: 1-2



Les 5 gestes de la journée

• L'extérieur de Baky Koné, à droite de la surface lyonnaise, plus dur que celui de Bergkamp contre l'Argentine, car réalisé sans contrôle et épousseté de sa lucarne par un Coupet aussi fast que furious.
• L'intervention sereine et efficace de Marchal, le Laurent Blanc du Morbihan, qui ôte le ballon des pieds de Matsui dans la surface de réparation, pile au moment où le Manceau allait armer sa frappe pour conclure son slalom au milieu des défenseurs et du gardien lorientais. Variante moins spectaculaire mais tout aussi délicate: celle d'Apam face à Benzema.
• La volée dosée mais puissante de Toulalan qui échoue sur la barre après une trajectoire de presque trente mètres.
• Le décalage créé par Pauleta en effaçant Fofana et Mansaré au pressing dans son dos, avec un enchaînement rateau-talonnade le long de la touche qui lance le jeu en triangle à l'origine du but de Bernard Mendy.
Ducasse, la patatasse. Découpés en dos, les Marseillos.



Les 5 antigestes de la journée

• La reprise à bout portant de Gouffran qui ne cadre pas à six mètres du but après avoir fait le plus difficile avec un contrôle en extension plein de maîtrise.
• Le raffut de Toulalan en position de dernier défenseur, qui empêche Modeste de profiter de son bon contrôle sur la superbe transversale de Baky Kone dans les arrêts de jeu.
• Le dégagement retourné dans sa face qui permet à Paisley de contrôler parfaitement pour Fortuné qui n'a plus qu'à servir le troisième but de son équipe à Zerka.
• Le tacle de désespéré pour du beurre du même Paisley, maudit jusqu'au trognon, qui finit misérablement dans ses filets, à un orteil de pouvoir dégager la pichenette de Zerka.
• L'anticipation hippopotamesque de Ramé que ne parvient pas à supplanter la pourtant très décisive chandelle de la tête de Givet permettant à trois Bordelais de monter sur lui pour un contre fatal.


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"Elle était pour toi, celle-là, Mika !"



La bannette

L'enquête interdite
Alain Perrin (sport24.com) : "On n’a pas eu ce soupçon de réussite que l’on a eu à une certaine époque". Jean-Michel Aulas: "Car oui, il y a des soupçons sur la réussite de l’OL depuis sept ans, mais je déjouerai bientôt ce complot arbitro-maçonnique".

Les phéromones
Alain Perrin (sport24.com) : "Je pense que la chaleur y était pour beaucoup". Autrement dit, vous n’avez pas eu de chatte.

Le panneau
Élie Baup (sport24.com) : "Cette issue doit nous donner encore plus de forces pour lutter sur les deux derniers matches". Certes, mais pourquoi y a-t-il écrit "Exit" au-dessus?

Le principe de désir et le principe de réalité
Ndri Romaric (RMC) : "A nous de battre Marseille et d’aller gagner à Metz".

L’humour ravageur
Guy Lacombe (staderennais.com) : "Ensuite, on prend un but gag qui a faussé la donne psychologique".

Le sens coaché
Antoine Kombouaré (aja.fr) : "Je dirais simplement: ‘Félicitations à l'équipe d'Auxerre, elle mérite amplement sa victoire". C’est louche, ça doit être l’anagramme d’une saloperie sur Eric Poulat.

L'épisode inédit de Benny Hill
Daniel Leclercq (rclens.fr) : "La poisse nous poursuit".

L’architecte qui ne réussit que la façade
Daniel Leclercq (rclens.fr) : "Même si Toifilou Maoulida a fait une très bonne entrée, tous nos plans ont été revus".

Le gang-bang à l’envers
Sylvain Monsoreau (asm-fc.com) : "La bataille va être rude pour les équipes en dessous de nous".

Le petit rapporteur
Ndri Romaric (RMC) : "Ceux qui sont devant nous n’ont pas fait grand-chose aussi".

Le stadier
Pascal Berenguer (sport24.com) : "On sera attentifs aux deux matches parce qu’on regarde aussi derrière".

Le malentendu tragique
Jean-Marc Furlan (sport24.com) : "Avec les cadres et l’encadrement du club, on insistait sur le fait que c’était un marathon". Eh bien non, en fait c’était du football!

La revanche de la poupée gonflable
Jean-Marc Furlan (sport24.com) : "On n’est pas arrivé au bout, on a été trop léger".

L’entraîneur qui a beaucoup de pot
Francis Gillot (sport24.com) : "Je n'oublie pas qu'on était au fond du trou avant Noël".

L'experience interdite (1)
Dominique Arribagé (L'Équipe) : "On a failli mourir et on est des ressuscités". Et quand vous avez vu que la lumière blanche au fond du tunnel, c'était Olivier Sadran, vous avez eu envie de courir dans l'autre sens?

L'experience interdite (2)
Daniel Leclercq (L'Équipe) : "Nous sommes encore vivants". Mais cessez de le réanimer bon sang!

Le FC Sado Montbeliard
Teddy Richert (L'Équipe) : "Je suis content que l’on se soit ennuyés et qu’on ait pris un point".

Le FC Sodo Montbeliard
Francis Gillot: "J’espère que le dernier match contre Paris comptera pour du beurre".

Le fantôme du Moustoir
Christian Gourcuff (L'Équipe) : "Vous avez vu un match, vous ?"

L'immolation par le jeu
Francis Gillot (L'Équipe) : "Certains joueurs sont carbonisés".


Le top "promo pour les samedis soir au restau"
1. Claude Puel (L'Équipe) : "Si tu viens pour ne pas perdre mieux vaut arrêter le football".
2. Éric Gerets (L'Équipe) : "En deuxième mi-temps, nous n’avons pas joué au football".
3. Christian Gourcuff (L'Équipe) : "On devrait rembourser les gens après un match pareil. Moi, au moins, je n’ai pas payé pour voir ça".



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Tiens, Amara Diané a vu la compo de Paul Le Guen.


La minute pathologique de Pierre Ménès

"Moi je souhaite qu'un truc maintenant, c'est qu'Aulas devienne président de la Ligue, parce que s'il défendait le foot français comme il défend l'OL, on aurait autre chose que Frédéric Thiriez dont le silence est absolument assourdissant" (100% Foot).



Rendez-nous Patrick Simpson-Ruiz !

Depuis qu'elles ont été passées à la broyeuse du PAF, les fantômes des speakerines sont condamnés à hanter les plateaux de télévision en attendant de pouvoir s'immiscer plus ou moins subrepticement dans le corps velu d’un Alexandre Ruiz pour délivrer leur message. Ça manque de volupté, mais, la mission de page pratique est remplie, tout le monde est content.

Sauf quand on dissimule un manque de créativité avec un montage de mayonnaise qui ne produit plus son effet depuis que les retransmissions de Le Mans-Marseille se sont à ce point banalisées. On ne s’étonne même plus que cette bande-annonce soit devenue une rubrique immuable de Jour de foot. On avale sans sourciller un mini-clip hebdomadaire de trente-cinq secondes plus ou moins esthétisant, en se contentant d’une valeur informative flirtant avec le néant.

Extrait de son habillage, voici l’exhaustivité du contenu de la rubrique diffusée samedi soir :
• 12 buts en 2008 > Cissé: le retour en grâce
• 14 buts en 2008 > Cavenaghi: la révélation 2008
• Duel de buteurs au Vélodrome
• Marseille-Bordeaux: demain 20h55 sur Canal

Valoriser un stagiaire de la compta en lui confiant la rubrique, et gagner trente-cinq secondes sur le remplissage d’une édition, ça vaut bien les mille trois cent trente secondes (1) de ce tonneau ingurgitées par l’abonné qui aura suivi les trente-huit numéros de Jour de foot au cours de la saison…

(1) Soient plus de vingt-deux minutes, ou l’équivalent de la moitié d’une mi-temps d’un match de football –nous aussi on sait valoriser nos stagiaires de la compta.


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"Et maintenant, les Établissements Roblot vous présentent le plus rigolo de tous ces 0-0".


Nancy veut refaire le match

On n'avait pas besoin d'une preuve supplémentaire du l'immaturité du football professionnel et du grand n'importe quoi qui accompagne une fin de saison pourtant excitante sur le plan sportif. Les dirigeants de l'AS Nancy-Lorraine – qui n'ont toujours pas digéré leur défaite à Bordeaux, concédée sur la simulation de Johan Micoud – viennent de saisir la Commission supérieure d'appel de la FFF afin d'obtenir l'invalidation du résultat, l'obtention des trois points de la victoire lui ayant été refusée par la Commission de discipline de la Ligue.

Cette procédure, qui suspend l'homologation du résultat, a évidemment pour but, soit de récupérer la troisième place (qualificative pour le tour préliminaire de la lucrative Ligue des champions), soit d'obtenir in fine une réparation financière (1). Outre que ces recours menacent l'intégrité de la compétition, ils traduisent une intolérance infantile envers les erreurs d'arbitrage. En ce sens, le foot pro ne fait que payer ses propres atermoiements.

(1) Le club lorrain avait ainsi récupéré 2,1 millions d'euros dans l'affaire Diego Garay: en 1999/2000, année de la relégation pour l'ASNL, le RC Strasbourg avait aligné l'Argentin et son faux passeport en affrontant Nancy.

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Cette année, le Prix de l'innovation RH équitable est décerné à Jean-Michel Aulas qui offre généreusement à ses nouveaux employés une journée de RTT en guise de bienvenue.


Les grands clubs se cachent-ils pour mourir?

L'angoisse est palpable partout. Chez les joueurs, l'encadrement, les supporters. À Toulouse, encore plus à Lens, et dans des proportions qui trouvent un écho irrationnel à Paris, où le fameux spectre de la relégation, moins farceur que le fantôme des Canterville, ressemble de plus en plus à la grande faucheuse. Pour Paris, ce serait l'Apocalypse, la fin du monde, Armaggedon à la Porte de Saint-Cloud. La L1 craint-elle de vivre une saison grise, sans saveur, si le PSG venait à disparaître de l'élite?

Jamais descendu à l'étage inférieur, qu'aurait à perdre le PSG à vivre la première relégation de son histoire? Il faut demander aux grands frères. Car après tout, peut-on se considérer comme un grand club tant qu'on n'a pas connu le purgatoire? Demandez, parmi ceux qui ont vécu le même genre d'émotions, aux supporters marseillais ou bordelais si rétrospectivement, leur fidélité et leur fierté ne s'est pas trouvée renforcée d'avoir suivi leur club deux saisons en D2, d'avoir complété leur panoplie des émotions du supporter.

Sportivement, le risque n'est pas plus grand. Marseille et Bordeaux, encore eux, ont connu eux aussi des descentes, pour des raisons certes différentes (1), mais avec des effectifs pas moins bons pour jouer la remontée immédiate. Bordeaux a enchaîné deux quatrièmes places dès son retour en D1. Marseille après deux saisons en D2 a terminé 11e, 4e, et 2e lors des trois exercices suivants. Les deux clubs ont retrouvé une passion intacte, un public fidèle. Sportivement, la descente pourrait même s'avérer salutaire. Une purge assez naturelle, au purgatoire. Une occasion de se refaire une virginité.

(1) Rétrogradation administrative en 91 pour Bordeaux, 94 pour l'OM.



Sex, drugs and banderoles

Un peu embarrassée par la jurisprudence "banderole anti-Ch'tis" et le retentissement qui lui a été donné, voilà que la Commission de discipline de la Ligue se penche désormais sur la littérature de gradins. Lors de sa session de ce 7 mai, elle a ainsi grondé les dirigeants du Stade rennais et du CS Sedan Ardennes, priés de "veiller à ce que les banderoles grossières et injurieuses ne soient pas déployées dans le stade". Le premier dossier concernait la rencontre Rennes-Strasbourg (35e journée), durant laquelle le Roazhon Celtic Kop, juste après avoir déployé une banderole "Tribunes, terrain, bancs de touche: non au racisme!", en a sorti une autre, moins familiale, à l'intention de l'entraîneur strasbourgeois et en réaction à sa déclaration sur Fabio Grosso: "Furlan: t'inquiète, ta femme aussi simule".

Bon, ce n'est pas très fin, mais pas complètement immérité non plus. Il est surtout à craindre que la Ligue, humiliée par la "fête gâchée" du Stade de France, ne cherche le seul avantage à tirer de cette affaire: faire avancer le polissage des stades en y bannissant tout autre message que ceux des panneaux publicitaires.

À ce propos, il faut impérativement lire le procès-verbal de la réunion de la Commission de discipline concernant sa décision d'exclure le PSG de la prochaine Coupe de la Ligue, que s'est procuré Libération. Manifestement, l'hystérie collective qui avait saisi le pays après cet événement (lire "Banderole décomposition") fait encore effet sur les membres de la commission. Ou alors, c'est un émule de Dominique de Villepin sous LSD qui a rédigé le compte rendu.



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"Quoi? Des propos racistes venant d'un entraîneur? Attends mais j'ai déjà résolu le problème du racisme dans le football y a trois semaines!"
> Plus de lucarnes de cet acabit dans le Diaporama des lecteurs!



Les observations en vrac

• Toulalan, Fred, Ramé, Micoud, Alonso... La technique marseillaise face aux cadors: blesser leurs meilleurs joueurs.
• Tiens, Albert Émon a refait une pige sur le banc marseillais ?
• En perdant sur blessures Dindane et Hilton, les Lensois ont fait honneur à leurs shorts noirs.
• À un moment, on a bien cru voir Daniel Moreira faire une passe décisive sur un terrain de Ligue 1. Certainement la fatigue de fin de saison.
• Après Daniel Hechter et Pierre Lescure, 100% Foot parviendra t-il à inviter Francis Borelli la semaine prochaine pour expliquer le grand n'importe quoi qu'est devenu le PSG depuis son départ?
• Carrasso puis Coupet, Landreau, Frey, et désormais Ramé et Lloris. Ce Steve Mandanda est un tueur en série, capable de tout pour se dégager le chemin.
• C'est bon, on a compris: ni les Nancéens, ni les Marseillais ne veulent aller au tirage au sort du tour préliminaire choisir entre le Milan, la Juve, le Barça, l'Atletico, Liverpool et Arsenal pour se faire taper au mois d'août comme de vulgaires Toulousains.
• Le public de Bonal siffle ses joueurs après qu'ils viennent d'obtenir le point du maintien. Le supporter est décidément la plaie du football moderne – avec Jean-Michel Aulas et les hot-dogs servis aux abords du Parc des Princes.
• Et si on avait assisté au dernier match de Bernard Mendy avec le maillot parisien?



L’envers du championnat en vrac
• Le chiffre de la journée: 3. C'est le nombre de points repris à Metz par Strasbourg avec le sans-faute record de neuf matches consécutifs des Alsaciens. À ce rythme, il aurait fallu quarante cinq journées supplémentaires pour que les Strasbourgeois s'emparent de la première place au général.
• Ce week-end, Jean Fernandez a perdu ses dernières illusions de voir ses hommes accrocher la dernière place du podium. Il va enfin pouvoir commencer à décompresser. Après toutes ces émotions, le retour à la normale de son rythme cardiaque et de son transit intestinal est prévu pour la saison 2017/18.
• Lille et Bordeaux pour finir, le tout avec Dindane définitivement écarté de la pointe de l'attaque au profit de Maoulida. Le RC Lens aurait-il pu souhaiter une conjoncture des planètes aussi favorable pour aborder la fin de saison?
• Bordeaux condamné mardi à verser 2,5 millions d'euros de dommages et intérêts à Élie Baup. Ca fait combien de Cédric Fauré pour jouer les premiers rôles en L2 la saison prochaine?
• Tout esprit partisan mis à part, on aimerait presque que l'OL perde sa dernière place sur le fil, rien que pour voir le visage radieux de Jean-Michel Aulas illuminer nos existences et conclure la saison en beauté.

Réactions

  • Qui me crame ce troll? le 09/05/2008 à 14h09
    "La nouveauté ici est que pour la première fois il me semble il est fait écho dans la presse (et sans la moindre vergogne) d'un accord contractuel entre deux clubs pour ne pas faire jouer un joueur prêté."

    C'est bizarre, cette soit-disant nouveauté. Je confonds peut-être avec l'Angleterre, mais il me semble que ce genre de clauses, tacites ou non, est assez courant. En tout cas depuis quelques années.
    Si je voulais faire mon troll, je dirais bien que c'est parce qu'il s'agit de Lyon que ça fait autant de bruit.

  • Roger Cénisse le 09/05/2008 à 14h56
    Il faut arrêter deux minutes avec les polémiques.

    Depuis Janvier, Ederson a multiplié les matchs transparents avec l'OGCN. Imaginons que cela ait été le cas face à Lyon - et que l'OL se soit imposé - , je vois d'ici les dirigeants girondins pousser des hauts cris, en choeur avec les supporters niçois, disant qu'il ne fallait pas l'aligner, que c'est un scandale, qu'il était évident qu'il allait se la couler douce sur ce match.

    D'un autre côté, du point de vue du joueur, s'il est aligné, que faire ? Un gros match, au risque de faire perdre le titre à Lyon et de se préparer un bel accueil à Gerland ? Un non-match pour se faire lyncher par les médias, les girondins, le public niçois ?

    Il n'y a pas le choix. Cette situation, ces conflits d'intérêts ne cesseront que si le système de prêt d'un joueur est interdit, a minima entre clubs de la même division.

  • animasana le 09/05/2008 à 15h03
    D'un autre coté, Roger, interdire ces prêts entre équipes de même division avantage encore plus les gros du championnat.

  • Roger Cénisse le 09/05/2008 à 15h25

    animasana
    vendredi 9 mai 2008 - 15h03
    D'un autre coté, Roger, interdire ces prêts entre équipes de même division avantage encore plus les gros du championnat.
    _______

    Ben oui. C'est pour ça que je trouve la polémique un peu bizarre...

  • Vikash Thoracique le 09/05/2008 à 16h02
    Moi j'aimerais bien savoir à quel texte Loul fait référence en disant que c'est interdit par la LFP? Le fait même du transfert-prêt en cours de saison avec clause de non-match etc. est moralement peu satisfaisant, mais je pense au contraire que c'est juridiquement parfaitement autorisé - même si je serais curieux de voir la preuve du contraire.

  • Bowthan le 09/05/2008 à 18h02
    Il me semble me souvenir, d'un OL-RC Lens, nos amis Lensois et Lyonnais me corrigeront si je me me trompe, au cours du quel un joueur prêté par l'OL, peut être Frau à l'époque qui ne devait pas jouer contre l'OL les deux clubs s'étant arrangés et .... il fut aligné. Le Président Lyonnais l'a eu mauvaise. Par contre je ne me souviens plus de l'issue du match et de la perf de Frau. Il n'y a pas du y avoir trop de conséquence car après avoir dénoncé ça, il avait été plutôt "beau joueur". Du style "On avait un accord, ils ont préféré ne pas le respecter, c'est comme ça on prend sur nous."

    Cet exemple montrerait que la clause de non alignement contre l'équipe prêteuse est surtout morale mais n'a pas de valeur. C'est un accord entre deux clubs. (est ce à la suite de ça que JMA a essayé de prendre certaines précautions pour empecher que ça ne se renouvelle ?).

    Sinon je ne crois pas qu'il y aie un si gros conflit d'interet que ça. On ne va pas me faire croire qu'un joueur qui est preté n'a pas quelque chose à prouvé, qu'il n'a pas à faire du mieux possible pour marquer les esprits. Et faire un gros match contre son club preteur est pour lui une superbe occasion de se mettre en lumière car il sera mis en lumière.
    Il y a 2 cas soit c'est un jeune et il faut qu'il montre ce qu'il a dans le ventre. Soit c'est un Frau ou un Traoré et de toute façon leur avenir au club est en pointillé. La preuve dans le cas de Frau il a été transferé au PSG quelques mois après son pret au RC Lens. Je ne sais pas ce qu'il en sera pour Traoré. Sa bonne saison avec Auxerre peut lui permettre d'espérer rester au PSG comme d'être en position de force pour partir. (surtout si le PSG va en L2)... Et sa première destination potentielle pourrait bien être Auxerre s'il a été convaincant.

    En fait on le voit bien dans ce genre de cas, pas mal de chose repose sur la confiance. Confiance que le joueur ne sera effectivement pas aligné s'il y a accord entre les deux clubs. Confiance envers le joueur si celui ci est aligné de la part du club prêté. (c'est en effet un bon gage de confiance).

    Il faut laisser le plus de liberté possible. Car chaque cas est différent.

  • Qui©he le 09/05/2008 à 19h24
    • Le décalage créé par Pauleta en effaçant Fofana et Mansaré au pressing dans son dos, avec un enchaînement rateau-talonnade le long de la touche qui lance le jeu en triangle à l'origine du but de Bernard Mendy.

    ---
    Çà c'est de la phase !

  • José-Mickaël le 10/05/2008 à 03h19
    À propos de la fameuse phrase "Le supporter est décidément la plaie du football moderne"...

    1) Déjà, elle est tellement bête que c'est forcément de l'humour. C'est une parodie de raisonnement logique, la logique l'absurde. (Ce n'est pas une question de premier ou de second degré.)

    2) Ensuite, sérieusement, vous croyez vraiment que les Cahiers considèrent que les supporters sont la plaie du football ? Nan, mais sérieusement ? (Alors qu'ils les défendent contre le "lissage" des banderoles pas plus tard que dans cet article - mais le sujet a déjà été abordé auparavant...)

    3) Enfin, je cite la phrase complète :
    « Le supporter est décidément la plaie du football moderne – avec Jean-Michel Aulas et les hot-dogs servis aux abords du Parc des Princes. »

    Vous croyez vraiment, sérieusement, qu'Aulas et les hot-dogs sont une plaie pour le football moderne ? Ces derniers temps, quand on parle de plaie, c'est pour stigmatiser le racisme, les banderoles de mauvais goût, les arbitres (à tort à mon avis, d'ailleurs), la violence, etc. Mais je n'ai jamais entendu dire que les hot-dogs sont une plaie pour le football moderne, et ce qu'on reproche à Aulas, ce n'est sûrement pas pour conclure qu'il est une plaie.

    La phrase incriminée, entourée de deux éléments ridicules (les hot-dogs, une plaie pour le football moderne, franchement, je crois rêver...), ne peut être que de l'humour.

    C'est juste une façon drôle (ce qui est drôle, c'est que la logique - de l'absurde - aboutit à une conclusion idiote) de dire que les supporters (ou spectateurs, si vous préférez) qui ont sifflé, ben ils ne sont pas malins. Mais plutôt que de dire "ils ne sont pas malins", c'est plus rigolo de dire "ils sont une plaie pour le football moderne" en ajoutant aussitôt, pour bien faire comprendre qu'on plaisante, le coup des hot-dogs.

    (Cette phrase est peut-être aussi une allusion au fait que le modèle de football que dénonce les Cahiers, celui d'un football-spectacle réservé aux riches consommateurs (en gros) ayant pour but de faire du bénéfice, considère forcément les supporters comme la plaie de _leur_ football - là ce serait du second degré. Mais il n'y a pas de piste dans l'article pour le supposer, il faut pour ça se souvenir des idées des Cahiers, et je ne fais donc que poser une hypothèse. Cela dit, je crois à cette explication car elle donnerait un sens au mot "moderne" : le football moderne serait celui que les méchants capitalistes veulent nous imposer...)

    C'est quand même dingue d'être obligé d'expliquer tout ça. Est-ce la tension qui augmente à mesure que le championnat approche de son terme, et qui met tout le monde sur les nerfs ?

    Oui, sans doute.

    (Bon, je donne des leçons d'humour, mais je ne suis pas très crédible vu que je n'ai toujours pas compris le jeu de mot du titre de la rubrique sur le championnat anglais...)

  • Forez Tagada le 10/05/2008 à 11h47
    > JM
    Ce n'est pas tant un calembour qu'un jeu de mots, justement... Alliant un hommage au "Teenage Kicks" des Undertones et l'utilisation du double sens :
    - kick = frappe de balle
    - get a kick = prendre plaisir (*).

    C'est ma théorie, en tout cas.

    (*) On peut même ajouter un tiroir, puisque que "get a kick" peut se traduire par "prendre son pied".

  • manuFoU le 10/05/2008 à 12h11
    "C'est quand même dingue d'être obligé d'expliquer tout ça. Est-ce la tension qui augmente à mesure que le championnat approche de son terme, et qui met tout le monde sur les nerfs ?"


    c'est gentil de prendre le temps d'expliquer, mais ça n'est jamais que ta perception du truc, une interprétation possible... parmi d'autres. même après avoir lu ton post, je me réserve le droit d'être agacé de trouver cette phrase dans un article des cdf.

    mais sans doute est-ce parce que je n'ai aucun humour.

La revue des Cahiers du football