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La Gazette > 36e journée

le 9 Mai 2008

 

Les résultats de la journée

Nancy-Strasbourg: 3-0
Auxerre-Valenciennes: 2-0
Caen-Rennes: 2-2
Toulouse-Paris: 1-1
Lorient-Le Mans: 0-0
Nice-Lyon: 0-0
Sochaux-Metz: 0-0
Lens-Monaco: 0-0
Saint-Étienne-Lille: 0-0
Marseille-Bordeaux: 1-2



Les 5 gestes de la journée

• L'extérieur de Baky Koné, à droite de la surface lyonnaise, plus dur que celui de Bergkamp contre l'Argentine, car réalisé sans contrôle et épousseté de sa lucarne par un Coupet aussi fast que furious.
• L'intervention sereine et efficace de Marchal, le Laurent Blanc du Morbihan, qui ôte le ballon des pieds de Matsui dans la surface de réparation, pile au moment où le Manceau allait armer sa frappe pour conclure son slalom au milieu des défenseurs et du gardien lorientais. Variante moins spectaculaire mais tout aussi délicate: celle d'Apam face à Benzema.
• La volée dosée mais puissante de Toulalan qui échoue sur la barre après une trajectoire de presque trente mètres.
• Le décalage créé par Pauleta en effaçant Fofana et Mansaré au pressing dans son dos, avec un enchaînement rateau-talonnade le long de la touche qui lance le jeu en triangle à l'origine du but de Bernard Mendy.
Ducasse, la patatasse. Découpés en dos, les Marseillos.



Les 5 antigestes de la journée

• La reprise à bout portant de Gouffran qui ne cadre pas à six mètres du but après avoir fait le plus difficile avec un contrôle en extension plein de maîtrise.
• Le raffut de Toulalan en position de dernier défenseur, qui empêche Modeste de profiter de son bon contrôle sur la superbe transversale de Baky Kone dans les arrêts de jeu.
• Le dégagement retourné dans sa face qui permet à Paisley de contrôler parfaitement pour Fortuné qui n'a plus qu'à servir le troisième but de son équipe à Zerka.
• Le tacle de désespéré pour du beurre du même Paisley, maudit jusqu'au trognon, qui finit misérablement dans ses filets, à un orteil de pouvoir dégager la pichenette de Zerka.
• L'anticipation hippopotamesque de Ramé que ne parvient pas à supplanter la pourtant très décisive chandelle de la tête de Givet permettant à trois Bordelais de monter sur lui pour un contre fatal.


rame_blessure.jpg
"Elle était pour toi, celle-là, Mika !"



La bannette

L'enquête interdite
Alain Perrin (sport24.com) : "On n’a pas eu ce soupçon de réussite que l’on a eu à une certaine époque". Jean-Michel Aulas: "Car oui, il y a des soupçons sur la réussite de l’OL depuis sept ans, mais je déjouerai bientôt ce complot arbitro-maçonnique".

Les phéromones
Alain Perrin (sport24.com) : "Je pense que la chaleur y était pour beaucoup". Autrement dit, vous n’avez pas eu de chatte.

Le panneau
Élie Baup (sport24.com) : "Cette issue doit nous donner encore plus de forces pour lutter sur les deux derniers matches". Certes, mais pourquoi y a-t-il écrit "Exit" au-dessus?

Le principe de désir et le principe de réalité
Ndri Romaric (RMC) : "A nous de battre Marseille et d’aller gagner à Metz".

L’humour ravageur
Guy Lacombe (staderennais.com) : "Ensuite, on prend un but gag qui a faussé la donne psychologique".

Le sens coaché
Antoine Kombouaré (aja.fr) : "Je dirais simplement: ‘Félicitations à l'équipe d'Auxerre, elle mérite amplement sa victoire". C’est louche, ça doit être l’anagramme d’une saloperie sur Eric Poulat.

L'épisode inédit de Benny Hill
Daniel Leclercq (rclens.fr) : "La poisse nous poursuit".

L’architecte qui ne réussit que la façade
Daniel Leclercq (rclens.fr) : "Même si Toifilou Maoulida a fait une très bonne entrée, tous nos plans ont été revus".

Le gang-bang à l’envers
Sylvain Monsoreau (asm-fc.com) : "La bataille va être rude pour les équipes en dessous de nous".

Le petit rapporteur
Ndri Romaric (RMC) : "Ceux qui sont devant nous n’ont pas fait grand-chose aussi".

Le stadier
Pascal Berenguer (sport24.com) : "On sera attentifs aux deux matches parce qu’on regarde aussi derrière".

Le malentendu tragique
Jean-Marc Furlan (sport24.com) : "Avec les cadres et l’encadrement du club, on insistait sur le fait que c’était un marathon". Eh bien non, en fait c’était du football!

La revanche de la poupée gonflable
Jean-Marc Furlan (sport24.com) : "On n’est pas arrivé au bout, on a été trop léger".

L’entraîneur qui a beaucoup de pot
Francis Gillot (sport24.com) : "Je n'oublie pas qu'on était au fond du trou avant Noël".

L'experience interdite (1)
Dominique Arribagé (L'Équipe) : "On a failli mourir et on est des ressuscités". Et quand vous avez vu que la lumière blanche au fond du tunnel, c'était Olivier Sadran, vous avez eu envie de courir dans l'autre sens?

L'experience interdite (2)
Daniel Leclercq (L'Équipe) : "Nous sommes encore vivants". Mais cessez de le réanimer bon sang!

Le FC Sado Montbeliard
Teddy Richert (L'Équipe) : "Je suis content que l’on se soit ennuyés et qu’on ait pris un point".

Le FC Sodo Montbeliard
Francis Gillot: "J’espère que le dernier match contre Paris comptera pour du beurre".

Le fantôme du Moustoir
Christian Gourcuff (L'Équipe) : "Vous avez vu un match, vous ?"

L'immolation par le jeu
Francis Gillot (L'Équipe) : "Certains joueurs sont carbonisés".


Le top "promo pour les samedis soir au restau"
1. Claude Puel (L'Équipe) : "Si tu viens pour ne pas perdre mieux vaut arrêter le football".
2. Éric Gerets (L'Équipe) : "En deuxième mi-temps, nous n’avons pas joué au football".
3. Christian Gourcuff (L'Équipe) : "On devrait rembourser les gens après un match pareil. Moi, au moins, je n’ai pas payé pour voir ça".



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Tiens, Amara Diané a vu la compo de Paul Le Guen.


La minute pathologique de Pierre Ménès

"Moi je souhaite qu'un truc maintenant, c'est qu'Aulas devienne président de la Ligue, parce que s'il défendait le foot français comme il défend l'OL, on aurait autre chose que Frédéric Thiriez dont le silence est absolument assourdissant" (100% Foot).



Rendez-nous Patrick Simpson-Ruiz !

Depuis qu'elles ont été passées à la broyeuse du PAF, les fantômes des speakerines sont condamnés à hanter les plateaux de télévision en attendant de pouvoir s'immiscer plus ou moins subrepticement dans le corps velu d’un Alexandre Ruiz pour délivrer leur message. Ça manque de volupté, mais, la mission de page pratique est remplie, tout le monde est content.

Sauf quand on dissimule un manque de créativité avec un montage de mayonnaise qui ne produit plus son effet depuis que les retransmissions de Le Mans-Marseille se sont à ce point banalisées. On ne s’étonne même plus que cette bande-annonce soit devenue une rubrique immuable de Jour de foot. On avale sans sourciller un mini-clip hebdomadaire de trente-cinq secondes plus ou moins esthétisant, en se contentant d’une valeur informative flirtant avec le néant.

Extrait de son habillage, voici l’exhaustivité du contenu de la rubrique diffusée samedi soir :
• 12 buts en 2008 > Cissé: le retour en grâce
• 14 buts en 2008 > Cavenaghi: la révélation 2008
• Duel de buteurs au Vélodrome
• Marseille-Bordeaux: demain 20h55 sur Canal

Valoriser un stagiaire de la compta en lui confiant la rubrique, et gagner trente-cinq secondes sur le remplissage d’une édition, ça vaut bien les mille trois cent trente secondes (1) de ce tonneau ingurgitées par l’abonné qui aura suivi les trente-huit numéros de Jour de foot au cours de la saison…

(1) Soient plus de vingt-deux minutes, ou l’équivalent de la moitié d’une mi-temps d’un match de football –nous aussi on sait valoriser nos stagiaires de la compta.


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"Et maintenant, les Établissements Roblot vous présentent le plus rigolo de tous ces 0-0".


Nancy veut refaire le match

On n'avait pas besoin d'une preuve supplémentaire du l'immaturité du football professionnel et du grand n'importe quoi qui accompagne une fin de saison pourtant excitante sur le plan sportif. Les dirigeants de l'AS Nancy-Lorraine – qui n'ont toujours pas digéré leur défaite à Bordeaux, concédée sur la simulation de Johan Micoud – viennent de saisir la Commission supérieure d'appel de la FFF afin d'obtenir l'invalidation du résultat, l'obtention des trois points de la victoire lui ayant été refusée par la Commission de discipline de la Ligue.

Cette procédure, qui suspend l'homologation du résultat, a évidemment pour but, soit de récupérer la troisième place (qualificative pour le tour préliminaire de la lucrative Ligue des champions), soit d'obtenir in fine une réparation financière (1). Outre que ces recours menacent l'intégrité de la compétition, ils traduisent une intolérance infantile envers les erreurs d'arbitrage. En ce sens, le foot pro ne fait que payer ses propres atermoiements.

(1) Le club lorrain avait ainsi récupéré 2,1 millions d'euros dans l'affaire Diego Garay: en 1999/2000, année de la relégation pour l'ASNL, le RC Strasbourg avait aligné l'Argentin et son faux passeport en affrontant Nancy.

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Cette année, le Prix de l'innovation RH équitable est décerné à Jean-Michel Aulas qui offre généreusement à ses nouveaux employés une journée de RTT en guise de bienvenue.


Les grands clubs se cachent-ils pour mourir?

L'angoisse est palpable partout. Chez les joueurs, l'encadrement, les supporters. À Toulouse, encore plus à Lens, et dans des proportions qui trouvent un écho irrationnel à Paris, où le fameux spectre de la relégation, moins farceur que le fantôme des Canterville, ressemble de plus en plus à la grande faucheuse. Pour Paris, ce serait l'Apocalypse, la fin du monde, Armaggedon à la Porte de Saint-Cloud. La L1 craint-elle de vivre une saison grise, sans saveur, si le PSG venait à disparaître de l'élite?

Jamais descendu à l'étage inférieur, qu'aurait à perdre le PSG à vivre la première relégation de son histoire? Il faut demander aux grands frères. Car après tout, peut-on se considérer comme un grand club tant qu'on n'a pas connu le purgatoire? Demandez, parmi ceux qui ont vécu le même genre d'émotions, aux supporters marseillais ou bordelais si rétrospectivement, leur fidélité et leur fierté ne s'est pas trouvée renforcée d'avoir suivi leur club deux saisons en D2, d'avoir complété leur panoplie des émotions du supporter.

Sportivement, le risque n'est pas plus grand. Marseille et Bordeaux, encore eux, ont connu eux aussi des descentes, pour des raisons certes différentes (1), mais avec des effectifs pas moins bons pour jouer la remontée immédiate. Bordeaux a enchaîné deux quatrièmes places dès son retour en D1. Marseille après deux saisons en D2 a terminé 11e, 4e, et 2e lors des trois exercices suivants. Les deux clubs ont retrouvé une passion intacte, un public fidèle. Sportivement, la descente pourrait même s'avérer salutaire. Une purge assez naturelle, au purgatoire. Une occasion de se refaire une virginité.

(1) Rétrogradation administrative en 91 pour Bordeaux, 94 pour l'OM.



Sex, drugs and banderoles

Un peu embarrassée par la jurisprudence "banderole anti-Ch'tis" et le retentissement qui lui a été donné, voilà que la Commission de discipline de la Ligue se penche désormais sur la littérature de gradins. Lors de sa session de ce 7 mai, elle a ainsi grondé les dirigeants du Stade rennais et du CS Sedan Ardennes, priés de "veiller à ce que les banderoles grossières et injurieuses ne soient pas déployées dans le stade". Le premier dossier concernait la rencontre Rennes-Strasbourg (35e journée), durant laquelle le Roazhon Celtic Kop, juste après avoir déployé une banderole "Tribunes, terrain, bancs de touche: non au racisme!", en a sorti une autre, moins familiale, à l'intention de l'entraîneur strasbourgeois et en réaction à sa déclaration sur Fabio Grosso: "Furlan: t'inquiète, ta femme aussi simule".

Bon, ce n'est pas très fin, mais pas complètement immérité non plus. Il est surtout à craindre que la Ligue, humiliée par la "fête gâchée" du Stade de France, ne cherche le seul avantage à tirer de cette affaire: faire avancer le polissage des stades en y bannissant tout autre message que ceux des panneaux publicitaires.

À ce propos, il faut impérativement lire le procès-verbal de la réunion de la Commission de discipline concernant sa décision d'exclure le PSG de la prochaine Coupe de la Ligue, que s'est procuré Libération. Manifestement, l'hystérie collective qui avait saisi le pays après cet événement (lire "Banderole décomposition") fait encore effet sur les membres de la commission. Ou alors, c'est un émule de Dominique de Villepin sous LSD qui a rédigé le compte rendu.



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"Quoi? Des propos racistes venant d'un entraîneur? Attends mais j'ai déjà résolu le problème du racisme dans le football y a trois semaines!"
> Plus de lucarnes de cet acabit dans le Diaporama des lecteurs!



Les observations en vrac

• Toulalan, Fred, Ramé, Micoud, Alonso... La technique marseillaise face aux cadors: blesser leurs meilleurs joueurs.
• Tiens, Albert Émon a refait une pige sur le banc marseillais ?
• En perdant sur blessures Dindane et Hilton, les Lensois ont fait honneur à leurs shorts noirs.
• À un moment, on a bien cru voir Daniel Moreira faire une passe décisive sur un terrain de Ligue 1. Certainement la fatigue de fin de saison.
• Après Daniel Hechter et Pierre Lescure, 100% Foot parviendra t-il à inviter Francis Borelli la semaine prochaine pour expliquer le grand n'importe quoi qu'est devenu le PSG depuis son départ?
• Carrasso puis Coupet, Landreau, Frey, et désormais Ramé et Lloris. Ce Steve Mandanda est un tueur en série, capable de tout pour se dégager le chemin.
• C'est bon, on a compris: ni les Nancéens, ni les Marseillais ne veulent aller au tirage au sort du tour préliminaire choisir entre le Milan, la Juve, le Barça, l'Atletico, Liverpool et Arsenal pour se faire taper au mois d'août comme de vulgaires Toulousains.
• Le public de Bonal siffle ses joueurs après qu'ils viennent d'obtenir le point du maintien. Le supporter est décidément la plaie du football moderne – avec Jean-Michel Aulas et les hot-dogs servis aux abords du Parc des Princes.
• Et si on avait assisté au dernier match de Bernard Mendy avec le maillot parisien?



L’envers du championnat en vrac
• Le chiffre de la journée: 3. C'est le nombre de points repris à Metz par Strasbourg avec le sans-faute record de neuf matches consécutifs des Alsaciens. À ce rythme, il aurait fallu quarante cinq journées supplémentaires pour que les Strasbourgeois s'emparent de la première place au général.
• Ce week-end, Jean Fernandez a perdu ses dernières illusions de voir ses hommes accrocher la dernière place du podium. Il va enfin pouvoir commencer à décompresser. Après toutes ces émotions, le retour à la normale de son rythme cardiaque et de son transit intestinal est prévu pour la saison 2017/18.
• Lille et Bordeaux pour finir, le tout avec Dindane définitivement écarté de la pointe de l'attaque au profit de Maoulida. Le RC Lens aurait-il pu souhaiter une conjoncture des planètes aussi favorable pour aborder la fin de saison?
• Bordeaux condamné mardi à verser 2,5 millions d'euros de dommages et intérêts à Élie Baup. Ca fait combien de Cédric Fauré pour jouer les premiers rôles en L2 la saison prochaine?
• Tout esprit partisan mis à part, on aimerait presque que l'OL perde sa dernière place sur le fil, rien que pour voir le visage radieux de Jean-Michel Aulas illuminer nos existences et conclure la saison en beauté.

Réactions

  • Forez Tagada le 10/05/2008 à 12h29
    Sinon, on peut aussi éviter de donner un sens démesuré à un bout de phrase dans un article qui en compte quatre cents, et envisager que les Cahiers – en dépit de leur génie et quitte à mettre en doute leur infaillibilité papale – aient pu commettre cette insigne maladresse (consistant à prêter le flanc à des interprétations que leurs exégètes trouvent contradictoires avec le dogme).

  • José-Mickaël le 10/05/2008 à 17h49
    manuFoU
    samedi 10 mai 2008 - 12h11
    > c'est gentil de prendre le temps d'expliquer, mais ça n'est jamais que ta perception du truc, une interprétation possible...

    Ah non ! Ce n'est pas ma perception personnelle qui me fait voir dans la même phrase que les supporters et les hot-dogs sont une plaie en football. C'est une vérité objective : dans la même phrase, il y a un élément parfaitement ridicule (les hot-dogs) qui prouve qu'il s'agissait d'humour. Objectivement, je ne vois pas comment on pourrait soutenir sérieusement que les hot-dogs sont une plaie pour le football ! Ce qui différencie la perception des uns et des autres, c'est que certains ont peut-être lu trop vite ce texte et ne se sont pas aperçu qu'il y avait cet élément ridicule.

    > même après avoir lu ton post, je me réserve le droit d'être agacé de trouver cette phrase dans un article des cdf.

    Pas de problème, l'humour est tellement vaste que tout le monde ne rit pas des mêmes blagues. Pour ma part, la phrase ne m'a pas fait rire, elle m'a laissé indifférent.

    (Et merci à Forez Tagada pour l'explication du titre de la rubrique anglaise ! Donc c'était juste un jeu de mot.)

  • pavlovitch le 10/05/2008 à 18h24
    manuFoU
    samedi 10 mai 2008 - 12h11

    c'est gentil de prendre le temps d'expliquer, mais ça n'est jamais que ta perception du truc, une interprétation possible... parmi d'autres. même après avoir lu ton post, je me réserve le droit d'être agacé de trouver cette phrase dans un article des cdf.

    mais sans doute est-ce parce que je n'ai aucun humour.

    ***

    Moi ce qui m'agace c'est de lire des réactions à fleur de peau qui s'accumulent suite à un article des CdF parce que l'article:

    -n'a pas suffisamment tenu compte des beaux sentiments et des belles émotions des supporters ultra
    -n'a pas assez tapé sur les doigts de Jean-Michel Aulas
    -n'a pas mis à l'honneur suffisamment de girondins parmi les cinq gestes de la journée
    -a fait des blagues que "MOI, Cédéfiste éminent", je n'ai pas trouvé drôles
    -etc. etc. etc.

    A défaut d'humour, et si vous preniez un peu de recul?

  • manuFoU le 10/05/2008 à 19h04
    José-Mickaël
    samedi 10 mai 2008 - 17h49
    Objectivement, je ne vois pas comment on pourrait soutenir sérieusement que les hot-dogs sont une plaie pour le football !


    => là-dessus, on est d'accord, dieu merci. là où je ne te suis plus, c'est dans la logique consistant à dire : puisqu'un des éléments de la phrase est objectivement humoristique, tous les autres le sont. bref, on ne va pas en discuter pendant 3 semaines, tout ça n'a aucune importance.



    pavlovitch
    samedi 10 mai 2008 - 18h24
    Moi ce qui m'agace c'est de lire des réactions à fleur de peau qui s'accumulent suite à un article des CdF

    => j'imagine que si la rédac a donné à ses lecteurs la possibilité de réagir aux différents articles, ce n'est pas uniquement pour qu'on lui envoie des fleurs. si les réactions se limitaient à "lol", "ptdr" et autre "salauds, vous m'avez fait cracher mon café sur mon écran", l'intérêt serait très limité, tu ne crois pas ?

  • Björn Björk le 10/05/2008 à 19h54
    Et on a que ces deux alternatives?

  • manuFoU le 10/05/2008 à 21h33
    bien sûr que non. ne te gêne pas, d'ailleurs.

  • animasana le 10/05/2008 à 23h38

    José-Mickaël
    samedi 10 mai 2008 - 03h19


    C'est juste une façon drôle (ce qui est drôle, c'est que la logique - de l'absurde - aboutit à une conclusion idiote) de dire que les supporters (ou spectateurs, si vous préférez) qui ont sifflé, ben ils ne sont pas malins. Mais plutôt que de dire "ils ne sont pas malins", c'est plus rigolo de dire "ils sont une plaie pour le football moderne" en ajoutant aussitôt, pour bien faire comprendre qu'on plaisante, le coup des hot-dogs.
    ---------------

    justement, tout n'est pas blanc ou noir, il n'y a pas les malins et les pas malins. Autrement dit, le club de Sochaux a sa responsabilité au sujet de ces spectateurs siffleurs. A lui d'entendre les supporters. Mais là, on n'est pas du tout dans le sportif, mais dans l'accueil du client.
    il y a un an encore, le stationnement cata te faisait te garer n'importe comment, et les flics passaient par là te mettaient une prune. Une demande des supp a été faite au club, au nom de tout les spectateurs, et cela a porté ses fruits. J'espère qu'il en sera de même, les supporters ayant refait des propositions.

  • Loul le 11/05/2008 à 04h12
    Vikash Thoracique
    vendredi 9 mai 2008 - 16h02
    Moi j'aimerais bien savoir à quel texte Loul fait référence en disant que c'est interdit par la LFP?


    J'avais déjà posté les grandes lignes sur le forum, je regrette un peu que personne n'ait répondu même partiellement sur la question.
    La logique est simple : tout élément contractuel lors d'une mutation doit être soumis à la LFP pour homologation sous peine de sanction disciplinaire.
    Et la LFP n'a - à ma connaissance - jamais autorisé de clause interdisant à un joueur de jouer contre un autre club donné.

    Charte du football professionnel - Saison 2007/2008
    lien

    ARTICLE 256 NON-RESPECT DE LA PROCÉDURE
    Tout contrat, ou avenant de contrat, non soumis à l’homologation ou ayant fait l’objet d’un refus d’homologation par la commission juridique est nul et de nul effet. Les signataires d’un tel contrat ou d’un tel avenant, lorsqu’il est occulte, sont passibles de sanctions disciplinaires.


    ARTICLE 257 NON-RESPECT DE LA PROCÉDURE - SANCTIONS

    Toutes conventions, contre-lettres, accords particuliers, modifications du contrat non soumis à l’homologation dans les conditions prévues ci-dessus, et portés à la connaissance de la LFP, seront passibles de l’application des dispositions suivantes :

    – si les conventions, contre-lettres, accords particuliers, modifications du contrat ne sont pas contraires aux dispositions du statut du joueur, ils seront homologués et entraîneront pour le club une amende de 600 à 15 000 € et pour le joueur une amende de 60 à 1 500 € ;

    – si ces conventions, contre-lettres, accords particuliers, modifications du contrat sont contraires aux dispositions du présent statut, ils ne produiront aucun effet et entraîneront pour le club et pour le joueur une amende de 600 à 15 000 € sans préjudice d’autres sanctions pouvant aller de la suspension à la radiation du joueur et du ou des dirigeants signataires.


    ARTICLE 266 MUTATIONS TEMPORAIRES
    [...]
    Les dossiers de mutations sont adressés à la commission juridique de la Ligue de football professionnel dans les conditions prévues aux articles 122 et 123 du règlement administratif de la LFP. Ils sont soumis aux mêmes règles que les dossiers de mutations définitives.


    MUTATIONS
    ARTICLE 504 MUTATIONS TEMPORAIRES
    Des mutations temporaires, valables une seule saison pour un même joueur, sont autorisées entre clubs professionnels à quelque division qu’ils appartiennent.
    Elles donnent lieu à l’établissement d’un avis de mutation temporaire auquel est annexée une convention de mutation selon les modalités prévues dans isyFoot signés par les deux clubs et le joueur.
    [...]
    Cette mutation donne lieu à l’établissement d’une convention de mutation signée par les deux clubs et le joueur et d’un avenant de suspension des effets du contrat du joueur pendant la période du prêt. Ces documents sont établis par le club prêteur puis soumis à la LFP pour homologation.
    [...]


    Règlement adminitratif de la LFP
    Les joueurs
    lien

    ARTICLE 122
    Les contrats dont l’homologation est sollicitée sont soumis aux conditions déterminées par chaque statut fixé par la Charte du football professionnel, par le présent règlement et les règlements généraux de la Fédération française de football ainsi que par les règlements de la FIFA et de l’UEFA.
    Le contrat est exclusivement rédigé conformément aux modèles disponibles dans isyFoot. Le contrat ainsi établi comporte toutes les indications prévues, sans restriction ni réserve. Dès lors qu’un ou plusieurs agents sportifs participent à la négociation d’un contrat, leur identité doit figurer au contrat selon les indications fournies par le système isyFoot.
    Les différents exemplaires d’un même contrat doivent être identiques.
    Toute clause particulière fait l’objet, sous peine des sanctions prévues dans la Charte du football professionnel, lors de la signature du contrat, ou ultérieurement, d’un avenant qui fait ressortir les données particulières sur lesquelles les contractants se sont entendus. Ces avenants, dont les modèles sont disponibles dans isyFoot, sont transmis à
    la Ligue de football professionnel et respectent les dispositions de la Charte du football professionnel ainsi que le présent règlement. Dans le cas particulier des avenants de résiliation, le club précise, le cas échéant, le montant et les modalités de versement de l’accord transactionnel.
    Pour obtenir l’homologation, chaque dossier, constitué du contrat et des diverses pièces prévues par chaque statut de la Charte du football professionnel, est adressé à la Ligue de football professionnel à la fois sous pli recommandé et par isyFoot, dans les délais prévus par ladite Charte. S’agissant d’une mutation d’un joueur, arrivant ou quittant le club, donnant lieu au versement d’une indemnité, le dossier doit contenir sur ce point toutes les indications financières nécessaires, notamment le montant, les modalités précises de règlement et les bénéficiaires.

  • Roger Cénisse le 11/05/2008 à 10h27
    Bien. Maintenant imaginons qu'Ederson ait joué et qu'il ait fait son Traoré, qu'en aurais-tu pensé ?

  • pavlovitch le 11/05/2008 à 11h31
    Loul
    dimanche 11 mai 2008 - 04h12

    J'avais déjà posté les grandes lignes sur le forum, je regrette un peu que personne n'ait répondu même partiellement sur la question.

    ***

    MDR, je crois qu'il y a eu plusieurs fois des causeries sur ce forum concrnant ce problème du joueur prêté et non aligné face à son club propriétaire. Je me rappelle une "gaceta de la liga" où ce thème apparaissait; sans que tu t'y intéresses particulièrement; mais là depuis une semaine, Loul regrette un peu que personne ne lui ait répondu... Ben oui c'est un sujet tout de suite plus intéressant s'il permet de démontrer l'absence de sens moral d'Aulas.

    ---

    "La logique est simple : tout élément contractuel lors d'une mutation doit être soumis à la LFP pour homologation sous peine de sanction disciplinaire.
    Et la LFP n'a - à ma connaissance - jamais autorisé de clause interdisant à un joueur de jouer contre un autre club donné."

    ***

    Admettons qu'il existe une clause demandant à Nice de ne pas aligner Ederson contre Lyon. C'est forcément une clause non-écrite, non? Alors comment faire homologuer par la LFP une clause non-écrite? Et maintenant, comment attaquer ce contrat sur la foi d'une déclaration maladroite de l'agent du joueur (puisque c'est ça qui a été l'élément déclencheur de ta croisade, n'est-ce pas?), s'il n'y a rien d'écrit?

La revue des Cahiers du football