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La Gazette, numéro 82

Lançons un vibrant appel en faveur d'une victoire française en Coupe de l'UEFA — L'équipement des arbitres en téléphonie mobile, c'est l'avenir — La Lazio est à vendre, pas cher... France qui gagne, arbitrage et actualité boursière: une Gazette pour l'audience.
le 15 Nov 2002

 

Bon, on se la fait cette Coupe ? On le pressentait, et malheureusement, la Ligue des exploits sans lendemain a confirmé son verdict: pas de clubs français au second tour de poules (voir La Ligue des dindons). Il y a quelque temps encore, on aurait diagnostiqué les handicaps socio-économiques rédhibitoires du foot français, mais on a eu le temps de comprendre que le problème n'était pas là, à l'image d'un OL qui ne parvient toujours pas à franchir une étape continentale, alors qu'il en a les moyens (sportifs et financiers). L'UEFA risque d'avoir du mal à vendre les droits de sa compétition majeure dans un pays dont les représentants sont si mal traités. Visiblement, les clubs français ont mal négocié leur adhésion au G14, qui pourrait avoir l'élégance de leur garantir un deuxième tour, même si c'est un autre tour pour rien.

Si le Monsieur moustachu veut bien nous passer le vase…
Mais enfin c'est ainsi, et nous voilà avec cinq clubs en Coupe de l'UEFA. Consolante ou dernière vraie coupe d'Europe? Nous penchons depuis longtemps pour la seconde hypothèse, et aimerions tant voir un club français la remporter, histoire d'en avoir une de chaque. Mais cet espoir est toujours déçu, avec une constance assez effarante. Si Bastia et Bordeaux ont abordé la finale en leur temps (et Marseille plus récemment), ces dernières saisons n'ont amené que des déceptions. Nos candidats ont pourtant des atouts, il leur manque peut-être la volonté, à l'instar de leurs présidents pour qui cette coupe n'est pas assez lucrative, ni assez prestigieuse. Ce en quoi ils ont tort, notre foot national n'étant pas assez pourvu en palmarès pour bouder une telle ligne. Et quel joli plateau, qui rappelle les bonnes vieilles coupes d'Europe, dont n'étaient pas exclus les petits pays du football et les clubs plus pittoresques que le Real ou Manchester. Avec des qualifications par aller-retour et des adversaires potentiels comme Liverpool, le Celta Vigo, Leeds, Fulham, la Lazio, le Celtic, Kiev, Schalke 04 ou le Hertha Berlin, les engagés français, qui évoluent tous dans le haut de l'élite nationale et comptent tous de grands joueurs, peuvent nous donner du spectacle et des souvenirs en écrivant une vraie épopée européenne comme nous n'en avons plus eu depuis des lustres… Lens, Paris, Bordeaux, Lyon, Auxerre, on n'a finalement que l'embarras du choix pour désigner notre favori. Mains libres La pose d'un kit micro-oreillette sur les arbitres de Lille-Nantes a suscité un enthousiasme presque délirant. Laurent Duhamel avait pourtant été mesuré dans ses propos d'après-match, évoquant la nécessité de tester encore le dispositif, mais on n'a retenu que ses remarques positives. Tant mieux, en fait, car si ce plébiscite confirme le fait que la bonne volonté des acteurs conditionne plus que tout autre facteur la réussite des expérimentations sur l'arbitrage (voir Un débat: le "double arbitrage"), au moins montre-t-il que le contexte est favorable — les médias ont été particulièrement enclins à faire de la publicité à l'opération. Ayant presque bravé la FIFA sur cette affaire, la Ligue a eu l'occasion de montrer qu'elle travaillait sur le dossier, et que la DTNA (Direction technique nationale de l'arbitrage) n'était pas un hochet de plus. Le bénéfice sur le jeu est évident, Duhamel ayant insisté sur la fluidité gagnée grâce à une vitesse de décision plus grande, sans déplacements inutiles. L'effet dissuasif sur le langage des joueurs sera également intéressant, même si la possibilité de diffuser plus tard la prise de son à l'antenne ou dans le stade ne s'impose pas vraiment. Enfin la possibilité pour l'arbitre central de communiquer en permanence avec ses assistants améliorera grandement sa perception générale du match. Reste à effectuer d'autres tests à plus grande échelle, puis de convaincre les instances internationales, dont le Board (ses vénérables membres doivent s'y entendre en matière d'oreillettes vu leur grand âge) du bien-fondé de la méthode. Un modèle en fin de vie En Italie, le groupe agroalimentaire Cirio traverse une grave crise financière qui rejaillit sur la Lazio de Rome, dont il est l'actionnaire majoritaire. Menacé de faillite, il a annoncé son intention de vendre ses parts du club (plus de la moitié du capital via ses différentes entités), ce qui a entraîné une petite flambée spéculative sur l'action dont le cours actuel est très bas. Les acheteurs espèrent que le repreneur des parts de Cirio fera une offre supérieure auprès des autres porteurs (AFP, 14/11). Le président Sergio Cragnotti est donc obligé de renoncer au club qu'il avait introduit en bourse et mené au scudetto. Sa valeur marchande, étant donné une santé financière qui fait craindre un dépôt de bilan et un destin similaire à la Fiorentina, n'est pourtant pas au plus haut, et les repreneurs éventuels ne se sont pas encore manifestés… Par bonheur, l'équipe figure dans le haut du tableau, ce qui fait une note positive.

Le cours de l'action de la Lazio depuis trois ans.
La crise européenne inverse jour après jour le paysage économique du football, qui était il y a encore peu porteur de délirants espoirs de rentabilité, avec pour symbole et moyen la cotation des clubs. En Italie, la Lazio avait ouvert la voie (la Juventus et l'AS Rome avaient suivi) et porté l'étendard de ce modèle économique aujourd'hui en berne, qui n'a pas résisté à l'inflation des salaires et à sa dépendance excessive envers les ressources télévisuelles. L'invraisemblable afflux d'argent dans le football, consécutif à l'explosion des droits de télévision, a été particulièrement mal exploité dans le Calcio. Cette saison s'est ouverte sur le constat de l'échec des bouquets satellite Stream et Telepiu et sur une guerre entre les "petits" clubs et les plus riches — en raison d'un système de gestion individuelle des droits et d'une répartition nulle entre les clubs. "Il faut une bonne dose de démagogie pour penser que la Bourse pourrait être une réponse aux problèmes de financement des clubs de foot". Cette citation n'est pas extraite de l'Humanité, mais des Echos (08/04). Il en faudrait plus pour convaincre ceux qui, en France, revendiquent à toute force cette possibilité.

Réactions

  • NoNo93 le 15/11/2002 à 11h39
    Cà c'est sûr que 4 représentants britanniques, c'est un peu bizarre...

  • goom le 15/11/2002 à 11h39
    Il ne s'agit pas de modifier les règles toutes les 5 minutes, ne tombons pas dans la caricature, mais de les adapter au football moderne...

    Le rugby a su adapter ses règles, pourquoi pas le football?

    Les évolutions des règles du rugby ces dernières années ont été nombreuses, sans pour autant détruire l'essence de ce sport...pourquoi serait-ce différent pour le football? Parce qu'il faudra remettre en cause les comportements des joueurs?

  • NoNo93 le 15/11/2002 à 11h48
    "Parce qu'il faudra remettre en cause les comportements des joueurs?"
    Je crois pas avoir dit çà goom, ensuite avec la latitude d'agir qu'ont les arbitres, on peut trés bien changer le comportement des joueurs, il suffit d'une vrai volonté des instances (genre que les sanctions soient pas systématiquement diminuées en commission d'appel...)
    Ce que j'ai dit c'est que quand je suis parti en angleterre et en tchecoslovaquie, les deux fois j'ai joué avec des gars là bas sans même qu'on ait eu à se parler ou à se mettre d'accord sur les régles, la même chose est arrivé à un de mes potes qui est parti au Brésil sans parler portugais, c'est cette universalité de ce sport (qui a fait son succés) que j'entend défendre...
    (ensuite excuse moi mais le rugby n'est pas un trés bon exemple car il n'a pas le même rayonnement que le foot, la même universalité, de même que les sports américains)

  • cours-la-ville le 15/11/2002 à 11h49
    Oui goom, mais qu'entends-tu par "les adapter au football moderne"? Le problème, c'est que chacun aura son idée là-dessus, et qu'il n'y a aucun consensus sur les solutions (cf. débat sur la vidéo). D'où l'aspect très "politique" de la réforme des règles.
    A mon avis, il y a plus de choses à préserver qu'à révolutionner dans les règles, plus de choses à perdre qu'à gagner en voulant réformer qui est fabuleux tel qu'il est est, non?. D'où la nécessité d'être prudent et de tester soigneusement les solutions, comme l'oreillette.

  • CELTIC BHOY le 15/11/2002 à 11h49
    vous allez dire que je chipote, mais il n'y a que trois représentants britanniques, dans ce board.

    sinon, le fitba est né là-bas et c'est toujours là-bas qu'il se joue le mieux ;-))))

  • cours-la-ville le 15/11/2002 à 11h50
    "en voulant réformer un sport qui est fabuleux tel qu'il est"

  • cours-la-ville le 15/11/2002 à 11h50
    Tu chipotes toujours trop Celtic, c'est clair :))

  • NoNo93 le 15/11/2002 à 11h53
    Chipote Bhoy :-)))

  • El mallorquin le 15/11/2002 à 12h21
    En fait l'article dit qu'on a plus connu d'épopée européenne depuis des lustres : celle des Girondins remonte à 96, ce qui nous fait donc un lustre et des poussières. :-)

  • gigantic le 15/11/2002 à 12h24
    Majorquin, le peno de Blanc tire deux fois contre Bologne, c'est pas epopique pour toi ? :-)) Ca nous fait donc un demi-lustre

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