Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

PSG-OM : le débriefing

Ce qu'il y a de bien avec nos deux rivaux nationaux, c'est qu'il est aussi amusant de les renvoyer dos-à-dos que de les voir face-à-face, surtout lorsqu'ils rivalisent de démagogie. Arbitrage, plantages, dérapages, tout y était, même un joli match.
le 28 Jan 2003

 

Est-ce l'effet de dissuasion engendré par le débarquement armé de Nicolas Sarkozy sur le front du football, ou celui du vaste déploiement policier qu'il déplorait, mais les incidents ont été les plus limités depuis bien longtemps, avec "seulement" une trentaine d'interpellations. Même les banderoles haineuses avaient été remballées, à peine vit-on un "Luis, ta place est à l'asile" que n'auraient pas démenti certains des supporters de l'autre camp. En revanche, la découverte de barres de fer et d'armes blanches en grande quantité dans un des cars de supporters marseillais laisse pantois. C'est tellement gros que cela pourrait passer pour un coup monté. L'apaisement relatif a pu en tout cas être mesuré au poteau de corner près de la tribune "visiteurs", avec une densité de projectiles moindre qu'habituellement, malgré l'insistance de Hugo Leal à s'offrir comme cible. Même le rituel pétard lancé sur Ronaldinho a explosé loin son objectif.

Sur cette image (L'Equipe, photo La Provence/ PQR/ Pool), Laurent Perpère, facétieux, roule clairement un joint dans le dos de Nicolas Sarkozy*.
La nalyse sur le coude Les PSG-OM sont devenus depuis quelque temps des matches presque normaux sur le plan du jeu, de qualité satisfaisante, et non plus les violentes parodies de football des "grandes" années. Cette fois, on a même vu un très bon match, haletant et d'excellente facture technique. L'intéressante prestation d'ensemble des Parisiens en première mi-temps a fait oublier la bonne entame des visiteurs, venus avec trois attaquants et des intentions plus audacieuses qu'en octobre dernier. Équilibré après la pause, l'affrontement s'est progressivement tendu au fil des frictions, la fatigue, l'énervement mais aussi les occasions se multipliant à la fin du temps réglementaire et au cours de la prolongation. Une certaine singularité dans les choix tactiques des deux coaches a voulu que les entrées de Sytchev, Fernandao, Ronaldinho et Aloisio, c'est-à-dire les quatre meilleurs attaquants des deux effectifs, n'aient pas lieu avant l'heure de jeu. Bien que les visiteurs avaient progressé dans la l'engagement, c'est quand même sur ce terrain-là que les hommes de Fernandez l'ont emporté, à l'image d'un Heinze déchaîné, mais finalement plus maître de ses nerfs que la plupart des autres joueurs (et notamment de ceux qui se mêlèrent aux traditionnels accrochages). On notera pour mémoire les prestations presque indignes dans ce contexte de Jérôme Leroy (qui avait cette fois oublié de s'auto-suspendre) ou Franck Lebœuf, et au contraire le remarquable niveau atteint par Van Buyten, Hemdani, Potillon ou Hugo Leal. Ce dernier évoluait dans la position qu'il revendique comme sa plus naturelle, et il y a été plus convaincant que jamais. Mais Fernandez entretient décidément des rapports complexes avec les meneurs de jeu, faisant de Ronaldinho un neuf et demi, exilant Benachour à Troyes et Andre Luiz dans la quatrième dimension… Polémiques obligatoires sur l'arbitrage Le match a été forcément intéressant du point de vue de l'arbitrage, ou plutôt des commentaires sur l'arbitrage qu'il devait inévitablement susciter. Inévitablement, car on ne voit pas comment une rencontre de coupe aussi serrée entre des rivaux pareils pourrait se terminer sans que les décisions de l'arbitre soient accusées d'avoir décidé de la rencontre, illustrant une fois de plus ce réflexe consistant à ignorer totalement les dizaines de faits de jeu significatifs, occasions ratées en tête, pour rester bloqué sur deux ou trois coups de sifflets — aussi contestables soient-ils, mais ils le sont tous — qui expliqueraient le score à eux seuls... Le score a donc impliqué que ce soit les Marseillais qui portent leurs accusations, avec pour pièce à conviction l'expulsion de Dos Santos. Si le sort avait décidé autrement, par exemple, des trajectoires des tentatives de Fernandao, et fait de l'OM le vainqueur, les Parisiens auraient immanquablement parlé des deux penalties très sifflables sur Aloisio et Ronaldinho, de la faute ayant amené le coup franc de l'égalisation (après revisionnage, elle semble être plutôt marseillaise), ou encore de la non-expulsion de Bakayoko après son tacle sur Déhu… Bref il y a toujours moyen d'accuser l'arbitre, c'est son côté pratique. Les buts de ce discours deviennent transparents dans la bouche d'un joueur ayant largement raté sa prestation. Franck Lebœuf: "On repart malheureux parce qu'on n'a rien à se reprocher. On est passé à côté de la qualification à cause de ce fait de jeu" (L'Equipe). Ben voyons, c'est tellement plus facile et comme c'est exactement ce que veut entendre le peuple… Pourtant, si l'on mesure bien la difficulté à arbitrer un tel match, comportant autant de situations chaudes devant le but et d'échauffourées un peu partout, poussé jusqu'aux prolongations, dans un contexte aussi explosif, la performance de Stéphane Bré est parfaitement respectable, avec une écrasante majorité de décisions pertinentes et une rencontre aussi bien tenue que possible. On trouverait probablement l'arbitrage moins nul si l'on savait rendre de temps en temps justice aux arbitres. Testons encore l'arbitrage vidéo Dans les actions en question, les décisions qui auraient été prises après examen de la vidéo auraient de toute évidence aggravé les polémiques. Le tacle de Dos Santos en est l'exemple typique: il est bien "par derrière", mais pas d'une grande violence… C'est le genre d'action indécidable, qui peut aussi bien justifier un rouge qu'un jaune selon les interprétations. Alors autant laisser l'arbitre de champ décider dans l'instant et dans la continuité de son match, plutôt que de différer une décision qui fera autant de mécontents mais n'aura plus aucune excuse à leurs yeux. À la 4e minute de la prolongation, Meïté tacle devant Aloisio lancé en pleine surface. Dans le direct, les téléspectateurs ne voient pas bien et restent dans le doute, les supporters locaux hurlent à la faute mais n'en sont pas si sûrs, les commentateurs de TF1 restent quasiment muets sur le ralenti. On voit pourtant au magnétoscope que son pied rate totalement le ballon et que sa jambe fauche le Brésilien. Pour autant, avec ces mêmes images, on peut aussi se convaincre que l'attaquant s'empale sur le défenseur (le cas de figure est le même que pour la "faute" de Van Buyten sur Ronaldinho, juste avant l'expulsion de Dos Santos)… Le bug de Jean-Michel Larqué On aurait pu croire que la préretraite de Thierry Roland l'aiderait à évoluer dans son registre de commentateur et à apaiser ses névroses. Notre sommet national a été l'occasion de constater qu'au contraire la plupart de ses pathologies vont en s'aggravant, et qu'une simple prolongation pouvait lui être fatale. Toujours aussi catégorique pour juger d'un ralenti, l'ami Jean-Mi fut malheureusement victime d'un de ses accès chroniques, le blocage neuronal (ou erreur système). Il se bloqua en effet au début de la seconde partie de la prolongation, en constatant que la remise en jeu avait été effectuée une nouvelle fois par les Parisiens. Cela eut pour effet de perturber grandement notre commentateur qui n'en revenait pas et se désintéressa du jeu. Contrairement à Auxerre-Sedan, cette remise en jeu n'a pourtant pas vu s'enclencher d'action décisive, les Marseillais ayant même récupéré le ballon immédiatement. C'est-à-dire que l'infraction était insignifiante au possible, ce qu'ont reconnu plus tard les dirigeants phocéens. Mais même après que ses collègues lui aient répété qu'elle serait inévitablement sans suite, aucune réserve n'ayant été déposée, JML ne lâcha son os qu'avec beaucoup de réticence. Incorrigible À leurs reproches contre l'arbitre, les dirigeants et joueurs de l'OM ont pu avantageusement joindre la dénonciation de l'attitude de Luis Fernandez, qui pourra difficilement se défendre d'être un provocateur, même si son homologue n'est pas un ange non plus et s'il a beau jeu de diaboliser son vis-à-vis. Expulsé de Nice-PSG pour propos déplacés à l'égard de l'arbitre assistante, et donc prochainement suspendu, l'entraîneur parisien a encore jeté des pierres dans son propre jardin, au plus grand plaisir de ceux qui l'accusent d'être immature et de nuire à l'image de son club. Il n'a pas hésité à en rajouter en salle de presse, moquant Perrin de ne pas savoir faire respecter son équipe à Paris, au contraire de Bernard Tapie. Super référence. Évidemment, avec une victoire sur Marseille, Fernandez sait qu'il détient une marge proportionnelle à la reconnaissance des supporters. Peut-être, aussi, se rembourse-t-il par avance d'une éviction en fin de saison qu'il saurait certaine. Mais, dans un contexte aussi tendu, plombé par les contentieux et les violences, hyper médiatisé en raison du coup de projecteur sarkozien, ses petites danses, sa façon d'exciter les joueurs plus que de les calmer et d'employer l'insulte sont simplement irresponsables. Quant à son emploi de Francis Llacer en tant que pitbull décérébré de fin de match, il est assez symptomatique de sa mentalité, qui ne tient pas seulement à des dérapages ou des emportements de passionné. Sa stratégie se réduit peut-être à l'équation "pour rester entraîneur à Paris, il faut avoir le soutien des supporters, et pour avoir le soutien des supporters, il suffit de battre l'OM", mais il ne va pas mener le PSG bien loin avec cette méthode. Et il a fort bêtement préparé le terrain du prochain OM-PSG. Comme ce championnat reviendra à l'équipe qui saura enclencher et surtout faire durer une dynamique positive, et comme ce PSG de "coups" garde ses chances en Coupe de France, Fernandez a encore une chance de l'emporter sur ces innombrables détracteurs. Sur ses propres démons, c'est moins sûr. Les observations Le spectacle du Fernandez qui danse est-il plus insupportable que celui du Vahirua qui pagaye? Aurait-il fallu envoyer Bakayoko à Marcoussis pour qu'il se calme? Dommage qu'on n'ait pas joué l'hymne national. Si les Parisiens n'ont pas contesté sur les fautes subies dans la surface, c'est parce qu'ils avaient peur de se faire taxer de plongeurs ou parce qu'ils avaient peur de rater les penalties? Perpère et Bouchet, ensemble à la mi-temps, c'est pour le prochain prix Nobel de la paix? Les polyphonies sodomites du Parc des Princes ont encore enchanté nos oreilles par leur inimitable finesse. El-Karkouri a failli marquer un but de dingue, mais a fini sur un carton rouge banal. La sortie de Rocchi 2 n'est pas encore programmée. * Bien vu par suppdebastille sur le forum.

Réactions

  • suppdebastille le 29/01/2003 à 00h47
    ZZ le drame de Geoffrey m'a tout autant fait gerber, j'insiste justement sur l'escalade et que tout le monde a l'air de s'en foutre puisque samedi soir la logique aurait été d'empecher les supps MArseillais de balancer des saloperies et bien non on les a laissé faire et on a protégé le tireur de corner.

  • NoNo93 le 29/01/2003 à 01h11
    "on ira expliquer à Geoffroy que c'est un marseillais qui lui a balancé un siège sur la tête"
    Non c'est un abruti de parisien, et j'espére qu'il est en prison!!!

    "Pff... vous êtes fatigants avec tous vos clichets à 2 balles... "
    Lesquels? Dire que les marseillais qui ont fait le déplacement avec tout un petit arsenal et ceux qui ont lancés des trucs sur Leal sont des abrutis?

    "vous avez raison, si ça peut vous rassurer, il faudrait supprimer la "race marseillaise"..."
    Qui a dit çà? Non parceque sinon je suis prét à t'aider y'a pas de probléme j'aime pas les gens qui veulent supprimer des races, mais tu me dis qui hein?

    "On nous reproche souvent d'être des extrémistes mais là je pense que depuis dimanche, je prends une bonne leçon sur ce forum...C'est assez désolant..."
    Extrémisme? Désolant? Assassins? Relis le début de ton post ZZ, moi qui te trouve plutôt raisonnable et sensé d'habitude, je pense que je vais vite faire comme si ce post n'avait jamais existé... Tu as bu?

    Sinon moi aussi je l'ai bien aimé l'article mais par contre j'ai aussi entendu ou lu quelques Marseillais critiquants l'arbitrage ou mauvais perdant (Leboeuf par exemple) et quand à l'exclusion de Santos si elle est un peu sévére elle est pas loin d'etre dans l'esprit des régles tellement elle est grossiére d'antijeu et par derriére...

    Sinon effectivement Luis n'a pas l'air d'avoir droit à la présomption d'innocence (mais je ne le défends que sur sa danse et un petit peu sur le chambrage, aprés il mérite quelques pierres pour l'ensemble de son oeuvre on est d'accord), comme il le dit lui même le 4eme arbitre de touche dit rien, y'a un rapport des arbitres je crois et rien dedans semble t'il donc effectivement çà s'enflamme un peu vite et l'arbitre a bon dos et vous feriez mieux de vous demander comment avec trois attaquants vous avez pu etre aussi peu dangereux (hein pablo ;-)))

  • Loul le 29/01/2003 à 08h24
    Je suis globalement d'accord avec ceux qui font la part des choses.

    Par contre je tenais à réagir avant tout vis à vis de l'article des cahiers.

    Je cite :

    "Mais, dans un contexte aussi tendu, plombé par les contentieux et les violences, hyper médiatisé en raison du coup de projecteur sarkozien, ses petites danses, sa façon d'exciter les joueurs plus que de les calmer et d'employer l'insulte sont simplement irresponsables. Quant à son emploi de Francis Llacer en tant que pitbull décérébré de fin de match, il est assez symptomatique de sa mentalité, qui ne tient pas seulement à des dérapages ou des emportements de passionné."

    Sur quelle base sérieuse et non partisane peut on parler d'insultes ?

    Quant au couplet sur Llacer en plus de le trouver relativement méprisant vis à vis du joueur, je trouve que le procès fait à Fernandez manque d'instruction à décharge.

    Non seulement il arrive à Llacer de jouer au football, mais comment pouvez vous reprocher à Fernandez de faire entrer un joueur susceptible de mettre la semelle alors même que les "échanges d'amabilités" ont commencé bien avant son entrée (je suis forcément un peu partial mais il me semble même qu'à ce moment du match Marseille donnait plus qu'elle ne recevait).

    Je reste persuadé de l'utilité d'avoir dans son effectif un joueur qui est capable de répondre physiquement même en mettant la semelle à l'équipe adverse.
    Quand vous tombez dans des traquenards dans un patelin paumé en Coupe de France ou bien dans on ne sait quelle pays du fin fond de l'europe de l'est dans les premiers tours européens et que l'arbitre n'y trouve pas grand chose à redire, de tels joueurs sont indispensables.

    Alors certes l'arbitre de ce PSG-OM était très loin de ne rien sanctionner mais l'entrée d'un joueur chargé de faire comprendre à l'équipe adverse que quitte à recevoir le PSG peut aussi donner, ce n'est peut être pas faire acte d'une foi délirante dans la bonté de ses adversaires mais cela permet aussi bien souvent (et assez paradoxalement) de faire baisser le niveau de violence sur le terrain.

    D'ailleurs Llacer après un tacle provoquant (et dans le vide d'ailleurs) a pris son carton jaune et n'a plus brillé pour un quelconque autre fait d'arme durant ce match.

  • Agora le 29/01/2003 à 08h42
    cliché, pas clichet ;)

    Enfin, si je ne me trompe pas...
    Sinon, autant pour moi ;)

    Sinon, je maintiens que le genre de discours de Guilmour (réaction 31 je crois) est exactement le genre de choses que j'aimerais ne rien entendre. RIEN ne justifie la violence dans un stade pour un simple match de foot. Quelque soit la qualité du chambrage en face. Et dire, attendez de voir ce qu'il va se passer, c'est exactement être en train de regarder un pyromane balancer de l'essence sur un feu et dire "regardez ce qu'il va se passer ensuite" sans faire quoi que ce soit pour empécher que l'incendie se propage ni appeler les pompiers. Quand en plus il y a de la jubilation du style "Vous allez voir que j'ai raison", c'est à la limite de la complicité.

    Sincèrement, je commencais à me faire une meilleure image des supporters marseillais depuis que je fréquentais le forum et mes impressions laissées par quelques connaissances pro marseillaises commençaient à s'estomper. Les réactions depuis dimanche me prouvent le contraire. Et si autour du PSG, il y a un certain nombre (ou un nombre certain) de fachos en bande organisée, je commence sincèrement à penser que des supporters marseillais sont presque aussi dangereux.
    Et cela n'a rien à voir avec le tirage de la Coupe de la Ligue...

  • JPDarky le 29/01/2003 à 08h59
    Cher ZZ, comme je le disais et je le repete, je ne connais des moeurs marseillaises en matiere de supportage que ce que j'ai pu voir dans mon stade et ce que la presse veut bien me dire [aha].

    A aucun moment j'ai dit que les supps parisiens etaient mieux, moins bien, plus grand, plus fort, ou je ne sais quoi. A aucun moment je n'ai parle de race marseillaise ou ce que tu veux [j'ose esperer que tu fais la difference entre une locution du type "le peuple marseillais" et des trucs genre "la race sudiste" ou des machins qu'on entend, non je te dis ca, parceque le marseillais d'Europe 1 [c'est quoi son nom? il commentait le match hier], quand il commente un match, parle volontiers du "peuple marseillais" lorsque les chants fiers montent des virages], je trouve cette deformation des propos a la limite de la malhonetete. Mais bon.

    Je ne connais pas les attentes des supps marseillais, franchement, non, mais autant les gens nep euvent connaitre de Fernandez que ce que la presse veut bien en dire, et ca, actuellement, ca arrange bien les marseillais, parceque le portrait est particulierement negatif [a tort ou a raison], he bien il faut alors s'accomoder que pour beaucoup, le supportariat marseillais est connu a travers ce que la presse en dit. Et, excuse moi, c'est forcement un cliche. De meme que le supporter choucroutier a ete presente dans l'ensemble de la France [y compris ici] comme etant au mieux un salopard d'extreme droite, au pire, une reincarnation de Hitler et l'antechrist reuni [bon, j'exagere peut-etre un peu, je suis pas sur] lors de la saison 2000/2001. Alors, si je ne regarde pas ce que dit la presse, je ne peux me fier qu'a ce que je vois dans mon stade.

    Que vois-je ? Les supps marseillais sont les SEULS, je dis bien les seuls, qui arrivent a faire penetrer une telle quantitie de fumigenes dans les stades qu'ils visitent, c'est rigolo non ? Comment ca se fait ? Tu me diras, ca n'a rien a voir avec l'histoire du detournage d'attention

  • JPDarky le 29/01/2003 à 08h59
    ... merde, j'a apoppuye n'importe comment.

    Bref, bon, je veux bien croire q

  • JPDarky le 29/01/2003 à 09h08
    ..., desole, c'est rotesque la, je m'a encore gourre.

    Oui, donc, bref, je veux bien croire que je sois bourre de cliche sur les supps marseillais, mais quoi qu'on en dise, cette polemique tombe juste bien pour ne pas discuter du pourquoi technique et physique de la defaite marseillaise, equipe en tete du classement [aux points, a l'epoque] contre une equipe de milieu de tableau, dotee, si on en croit la presse, d'un coach psychopathe, de joueurs soit bourrins [c'est les CDF qui le disent au sujet de Llacer], soit mercenaires qui veulent partir, perdus sur le terrain par les tactiques qui changent trop d'un coach depasse. Je trouverai le debat bien plus interessant qu'une analyse des ondulations de bassin d'un hyperthyroidien a l'etendue lexicale limitee.

    Mais, malgre tout, et c'est l'objet de mon premier post, et plus le temps passe, plus je vois que ca se confirme : personne ne s'offusque du lancer de projectiles sur le parisien, y compris un petard [attention, repondre par le siege sur un supp marseillais ressemblerait fortement a un detournement, OUI c'est une saloperie d'avoir balance un siege sur un supp marseillais, mais NON, ca ne veut pas dire que cela a place un niveau pour la prochaine indignation generale. Ca ne veut pas dire qu'il va falloir attendre un evenement pire que le siege qui a mis ce jeune dans le coma pour s'insurger, je ne souscris absolument pas a ce genre de choses], et je trouve ca tout simplement lamentable. Ce n'est pas parceque c'est un parisien, je m'en cogne completement, pour dire, ca pourrait meme etre un messin que je trouverai ca scandaleux.

    Les grands donneurs de lecons d'antan relevent a peine l'evenement, la je vais donner un avis hyper subjectif : a cote des conneries accumulees dans la meme journee par les supps marseillais : bus bourres d'amabilites cloutees et ferraillees et lancage de trucs sur le terrain; l'atttitude de Luis et au mieux en dessous, au pire du meme niveau. Donc je la jouerai profil bas 5 minutes, parceque faudrait peut-etre pas trop pousser non plus. Ha oui, c'est vrai, les supps [d'ou qu'ils soient] ont le droit d'etre irresponsables mais pas un entraineur. Je trouve ca tres con. Tout le monde doit etre responsable.

    Blourg

    JPD

  • tikko le 29/01/2003 à 10h20
    "Je reste persuadé de l'utilité d'avoir dans son effectif un joueur qui est capable de répondre physiquement même en mettant la semelle à l'équipe adverse."

    C'est justement parce que des personnes comme toi sont persuadées de ca que des bourrins comme Llacer ont encore leur place dans le football.
    Et persuader ne veut pas dire avoir raison.

    "cela permet aussi bien souvent (et assez paradoxalement) de faire baisser le niveau de violence sur le terrain."
    Oeil pr oeil dent pr dent ?
    Malheureusement, y a pas que les footeux (certains) pr penser de même. En plus, ca ne repose sur rien ton affirmation... j'ai jamais vu Llacer calmer les ardeurs adverses en tt cas. Vu sa propension à en rajouter derrière chq tacle qu'il commet (commettre, c'est un mot qui s'adapte bien).
    A se croire ds un cours de récré, trop drole... pardon, trop tristre.

  • papa cammayo le 29/01/2003 à 10h22
    mais si JPD y'a plein de gens qui s'offusquent du lancer de projectle mais bon, j'suis pas sur que le lancer venait vraiment de derrière et en plus il était pas violent donc y'a pas carton rouge : )

    nan juste pour dire que les lancers sucitent peu de commentaires car objectivement il n'y a pas vraiment de débat sur ce point (je crois que tout le monde est d'accord pour trouver ca lamentable, d'ou consensus, d'ou pas d'enflammades : )

    à l'inverse, le carton rouge et les danses de Luis ... ca occupe.

    Plusieurs personnes je crois (dont moi) ce sont qd même interrogées sur le forum sur l'intérêt de ramener 1000 supp' marseillais (ou parisiens au vélodrome) dont la mesure ou les mecs arrivent en gueulant "paris paris on t'enc..." (ou marseille marseille on t'enc ... c'est sympa ces chants ca marche dans les 2 sens), s'entrainent un peu aux tirs durant le match et sont donc un danger pour les autres mais aussi pour eux mêmes.

    Comme il n'y a pas d'échanges entre les supp (ou slt des échanges à gerber) et comme le but n'est pas de maintenir absolument des échanges de supp quelqu'en soient les conséquences (histoire de dire qu'on abdique pas face à la violence ... pfff beau sentiment mais bon ...) je redemande ou est l'intérêt.

    A part de me prouver qu'en emmenant ces supp dans le cadre de voyages organisés par les club (supp qui feraient peut être le déplacement seuls) on parvient à mieux les contrôler - mais dans ce cas, la sortie d'un cordon de CRS pour tirer les corners est une belle preuve d'échec.

  • Loul le 29/01/2003 à 11h02
    "C'est justement parce que des personnes comme toi sont persuadées de ca [ de l'utilité d'avoir dans son effectif un joueur qui est capable de répondre physiquement même en mettant la semelle à l'équipe adverse] que des bourrins comme Llacer ont encore leur place dans le football."

    Il joue aussi au football et même parfois bien.
    Je me souviens notamment d'un match au parc il y a quelques semaines où il jouait latéral droit et où il avait bien tenu la barraque.

    "Et persuader ne veut pas dire avoir raison."

    Et être persuadé du contraire non plus.

    "cela permet aussi bien souvent (et assez paradoxalement) de faire baisser le niveau de violence sur le terrain.
    Oeil pr oeil dent pr dent ?"

    Je ne sais pas si tu es partisan de la méthode "tendre l'autre tibia/genou".

    "Malheureusement, y a pas que les footeux (certains) pr penser de même. En plus, ca ne repose sur rien ton affirmation... j'ai jamais vu Llacer calmer les ardeurs adverses en tt cas. Vu sa propension à en rajouter derrière chq tacle qu'il commet (commettre, c'est un mot qui s'adapte bien)."

    Si l'arbitre réagit et se réveile en retrouvant l'usage de ses jolis cartons colorés ca n'est pas inutile.

    Et s'il l'oublie ca peu aussi calmer les mauvais gestes en face.

    C'est triste mais de fait le jeu violent et dangereux existe. Le nier c'est faire preuve d'angélisme.

    On peut le combattre (mais la ligue s'en tétracague de la violence) mais dans l'attente de l'éradication des gestes dangereux dans le football (cause nationale 2004 ?) que faire ?

    La déplorer en voyant ses joueurs remplir l'infirmerie ou bien agir préventivement en adoptant la même conduite que l'adversaire ?
    Lorsque les journalistes sont complaisants ils parlent de relever le "défi physique" (bel euphémisme journalistique).

    "A se croire ds un cours de récré, trop drole... pardon, trop tristre."

    Oui c'est triste.
    Il s'agit bien d'une moins mauvaise solution.
    Llacer n'est pas l'idéal footballistique incarné, mais Deschamps ne l'était pas beaucoup plus.

La revue des Cahiers du football