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PSG-OM : le débriefing

Ce qu'il y a de bien avec nos deux rivaux nationaux, c'est qu'il est aussi amusant de les renvoyer dos-à-dos que de les voir face-à-face, surtout lorsqu'ils rivalisent de démagogie. Arbitrage, plantages, dérapages, tout y était, même un joli match.
le 28 Jan 2003

 

Est-ce l'effet de dissuasion engendré par le débarquement armé de Nicolas Sarkozy sur le front du football, ou celui du vaste déploiement policier qu'il déplorait, mais les incidents ont été les plus limités depuis bien longtemps, avec "seulement" une trentaine d'interpellations. Même les banderoles haineuses avaient été remballées, à peine vit-on un "Luis, ta place est à l'asile" que n'auraient pas démenti certains des supporters de l'autre camp. En revanche, la découverte de barres de fer et d'armes blanches en grande quantité dans un des cars de supporters marseillais laisse pantois. C'est tellement gros que cela pourrait passer pour un coup monté. L'apaisement relatif a pu en tout cas être mesuré au poteau de corner près de la tribune "visiteurs", avec une densité de projectiles moindre qu'habituellement, malgré l'insistance de Hugo Leal à s'offrir comme cible. Même le rituel pétard lancé sur Ronaldinho a explosé loin son objectif.

Sur cette image (L'Equipe, photo La Provence/ PQR/ Pool), Laurent Perpère, facétieux, roule clairement un joint dans le dos de Nicolas Sarkozy*.
La nalyse sur le coude Les PSG-OM sont devenus depuis quelque temps des matches presque normaux sur le plan du jeu, de qualité satisfaisante, et non plus les violentes parodies de football des "grandes" années. Cette fois, on a même vu un très bon match, haletant et d'excellente facture technique. L'intéressante prestation d'ensemble des Parisiens en première mi-temps a fait oublier la bonne entame des visiteurs, venus avec trois attaquants et des intentions plus audacieuses qu'en octobre dernier. Équilibré après la pause, l'affrontement s'est progressivement tendu au fil des frictions, la fatigue, l'énervement mais aussi les occasions se multipliant à la fin du temps réglementaire et au cours de la prolongation. Une certaine singularité dans les choix tactiques des deux coaches a voulu que les entrées de Sytchev, Fernandao, Ronaldinho et Aloisio, c'est-à-dire les quatre meilleurs attaquants des deux effectifs, n'aient pas lieu avant l'heure de jeu. Bien que les visiteurs avaient progressé dans la l'engagement, c'est quand même sur ce terrain-là que les hommes de Fernandez l'ont emporté, à l'image d'un Heinze déchaîné, mais finalement plus maître de ses nerfs que la plupart des autres joueurs (et notamment de ceux qui se mêlèrent aux traditionnels accrochages). On notera pour mémoire les prestations presque indignes dans ce contexte de Jérôme Leroy (qui avait cette fois oublié de s'auto-suspendre) ou Franck Lebœuf, et au contraire le remarquable niveau atteint par Van Buyten, Hemdani, Potillon ou Hugo Leal. Ce dernier évoluait dans la position qu'il revendique comme sa plus naturelle, et il y a été plus convaincant que jamais. Mais Fernandez entretient décidément des rapports complexes avec les meneurs de jeu, faisant de Ronaldinho un neuf et demi, exilant Benachour à Troyes et Andre Luiz dans la quatrième dimension… Polémiques obligatoires sur l'arbitrage Le match a été forcément intéressant du point de vue de l'arbitrage, ou plutôt des commentaires sur l'arbitrage qu'il devait inévitablement susciter. Inévitablement, car on ne voit pas comment une rencontre de coupe aussi serrée entre des rivaux pareils pourrait se terminer sans que les décisions de l'arbitre soient accusées d'avoir décidé de la rencontre, illustrant une fois de plus ce réflexe consistant à ignorer totalement les dizaines de faits de jeu significatifs, occasions ratées en tête, pour rester bloqué sur deux ou trois coups de sifflets — aussi contestables soient-ils, mais ils le sont tous — qui expliqueraient le score à eux seuls... Le score a donc impliqué que ce soit les Marseillais qui portent leurs accusations, avec pour pièce à conviction l'expulsion de Dos Santos. Si le sort avait décidé autrement, par exemple, des trajectoires des tentatives de Fernandao, et fait de l'OM le vainqueur, les Parisiens auraient immanquablement parlé des deux penalties très sifflables sur Aloisio et Ronaldinho, de la faute ayant amené le coup franc de l'égalisation (après revisionnage, elle semble être plutôt marseillaise), ou encore de la non-expulsion de Bakayoko après son tacle sur Déhu… Bref il y a toujours moyen d'accuser l'arbitre, c'est son côté pratique. Les buts de ce discours deviennent transparents dans la bouche d'un joueur ayant largement raté sa prestation. Franck Lebœuf: "On repart malheureux parce qu'on n'a rien à se reprocher. On est passé à côté de la qualification à cause de ce fait de jeu" (L'Equipe). Ben voyons, c'est tellement plus facile et comme c'est exactement ce que veut entendre le peuple… Pourtant, si l'on mesure bien la difficulté à arbitrer un tel match, comportant autant de situations chaudes devant le but et d'échauffourées un peu partout, poussé jusqu'aux prolongations, dans un contexte aussi explosif, la performance de Stéphane Bré est parfaitement respectable, avec une écrasante majorité de décisions pertinentes et une rencontre aussi bien tenue que possible. On trouverait probablement l'arbitrage moins nul si l'on savait rendre de temps en temps justice aux arbitres. Testons encore l'arbitrage vidéo Dans les actions en question, les décisions qui auraient été prises après examen de la vidéo auraient de toute évidence aggravé les polémiques. Le tacle de Dos Santos en est l'exemple typique: il est bien "par derrière", mais pas d'une grande violence… C'est le genre d'action indécidable, qui peut aussi bien justifier un rouge qu'un jaune selon les interprétations. Alors autant laisser l'arbitre de champ décider dans l'instant et dans la continuité de son match, plutôt que de différer une décision qui fera autant de mécontents mais n'aura plus aucune excuse à leurs yeux. À la 4e minute de la prolongation, Meïté tacle devant Aloisio lancé en pleine surface. Dans le direct, les téléspectateurs ne voient pas bien et restent dans le doute, les supporters locaux hurlent à la faute mais n'en sont pas si sûrs, les commentateurs de TF1 restent quasiment muets sur le ralenti. On voit pourtant au magnétoscope que son pied rate totalement le ballon et que sa jambe fauche le Brésilien. Pour autant, avec ces mêmes images, on peut aussi se convaincre que l'attaquant s'empale sur le défenseur (le cas de figure est le même que pour la "faute" de Van Buyten sur Ronaldinho, juste avant l'expulsion de Dos Santos)… Le bug de Jean-Michel Larqué On aurait pu croire que la préretraite de Thierry Roland l'aiderait à évoluer dans son registre de commentateur et à apaiser ses névroses. Notre sommet national a été l'occasion de constater qu'au contraire la plupart de ses pathologies vont en s'aggravant, et qu'une simple prolongation pouvait lui être fatale. Toujours aussi catégorique pour juger d'un ralenti, l'ami Jean-Mi fut malheureusement victime d'un de ses accès chroniques, le blocage neuronal (ou erreur système). Il se bloqua en effet au début de la seconde partie de la prolongation, en constatant que la remise en jeu avait été effectuée une nouvelle fois par les Parisiens. Cela eut pour effet de perturber grandement notre commentateur qui n'en revenait pas et se désintéressa du jeu. Contrairement à Auxerre-Sedan, cette remise en jeu n'a pourtant pas vu s'enclencher d'action décisive, les Marseillais ayant même récupéré le ballon immédiatement. C'est-à-dire que l'infraction était insignifiante au possible, ce qu'ont reconnu plus tard les dirigeants phocéens. Mais même après que ses collègues lui aient répété qu'elle serait inévitablement sans suite, aucune réserve n'ayant été déposée, JML ne lâcha son os qu'avec beaucoup de réticence. Incorrigible À leurs reproches contre l'arbitre, les dirigeants et joueurs de l'OM ont pu avantageusement joindre la dénonciation de l'attitude de Luis Fernandez, qui pourra difficilement se défendre d'être un provocateur, même si son homologue n'est pas un ange non plus et s'il a beau jeu de diaboliser son vis-à-vis. Expulsé de Nice-PSG pour propos déplacés à l'égard de l'arbitre assistante, et donc prochainement suspendu, l'entraîneur parisien a encore jeté des pierres dans son propre jardin, au plus grand plaisir de ceux qui l'accusent d'être immature et de nuire à l'image de son club. Il n'a pas hésité à en rajouter en salle de presse, moquant Perrin de ne pas savoir faire respecter son équipe à Paris, au contraire de Bernard Tapie. Super référence. Évidemment, avec une victoire sur Marseille, Fernandez sait qu'il détient une marge proportionnelle à la reconnaissance des supporters. Peut-être, aussi, se rembourse-t-il par avance d'une éviction en fin de saison qu'il saurait certaine. Mais, dans un contexte aussi tendu, plombé par les contentieux et les violences, hyper médiatisé en raison du coup de projecteur sarkozien, ses petites danses, sa façon d'exciter les joueurs plus que de les calmer et d'employer l'insulte sont simplement irresponsables. Quant à son emploi de Francis Llacer en tant que pitbull décérébré de fin de match, il est assez symptomatique de sa mentalité, qui ne tient pas seulement à des dérapages ou des emportements de passionné. Sa stratégie se réduit peut-être à l'équation "pour rester entraîneur à Paris, il faut avoir le soutien des supporters, et pour avoir le soutien des supporters, il suffit de battre l'OM", mais il ne va pas mener le PSG bien loin avec cette méthode. Et il a fort bêtement préparé le terrain du prochain OM-PSG. Comme ce championnat reviendra à l'équipe qui saura enclencher et surtout faire durer une dynamique positive, et comme ce PSG de "coups" garde ses chances en Coupe de France, Fernandez a encore une chance de l'emporter sur ces innombrables détracteurs. Sur ses propres démons, c'est moins sûr. Les observations Le spectacle du Fernandez qui danse est-il plus insupportable que celui du Vahirua qui pagaye? Aurait-il fallu envoyer Bakayoko à Marcoussis pour qu'il se calme? Dommage qu'on n'ait pas joué l'hymne national. Si les Parisiens n'ont pas contesté sur les fautes subies dans la surface, c'est parce qu'ils avaient peur de se faire taxer de plongeurs ou parce qu'ils avaient peur de rater les penalties? Perpère et Bouchet, ensemble à la mi-temps, c'est pour le prochain prix Nobel de la paix? Les polyphonies sodomites du Parc des Princes ont encore enchanté nos oreilles par leur inimitable finesse. El-Karkouri a failli marquer un but de dingue, mais a fini sur un carton rouge banal. La sortie de Rocchi 2 n'est pas encore programmée. * Bien vu par suppdebastille sur le forum.

Réactions

  • ZZ le 30/01/2003 à 12h47
    L'histoire du pique nique est aussi rocambolesque que la découverte d'un tel arsenal... mais bon j'en sais rien et je doute que les gagas soient trop gagas pour ne pas se douter qu'inévitablement les cars seraient fouillés plus que d'habitude...
    En même temps j'ai lu quelque part que Ben Laden s'était reconverti en bagagiste à roissy, alors va savoir...
    En tout cas, les 2 personnes que je connais et qui ont fait le déplacement avec un groupe de supp' n'ont pas fait de pique nique, eux ...

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