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Les Bleus ouvrent le Balte

le 30 Mars 2009

 

Dans un remake assez réussi de sa victoire d'il y a deux ans à Kaunas, l'équipe de France a mis celle-ci à l'impératif, avec Ribéry en guise de point d'exclamation. Si la qualification ne sera pas au bout de ce match aller-retour, l'élimination peut s'inviter prématurément: la première partie de la mission a au moins été accomplie.

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La nalyse

Ribéry n'a accordé la délivrance qu'avec quelques minutes d'avance sur Anelka en 2007 (lire "Les Bleus échappent au balte hasard"), mais les Bleus ont bien mieux maîtrisé cette rencontre dont le suspens s'est résumé à une question connue: allaient-ils réussir à transformer au score leur domination? On a aussi pu craindre que la cohérence tactique patente sur le terrain soit encore sous-exploitée à cause d'individualités insuffisamment décisives. Ribéry, buteur qui avait presque tout raté, et Gourcuff, passeur qui a longtemps semblé lourd sur cette pelouse sablonneuse, ont rappelé qu'il suffisait de deux bonnes inspirations dans la même seconde pour faire la décision.

Il reste que si l'animation globale a été satisfaisante et a présenté une certaine variété (utilisation des ailes, tirs lointains, coups de pied arrêtés...), l'efficacité dans les derniers mètres a encore été déficiente, avec un nombre d'occasions nettes trop faible compte tenu de la domination  française. Une densité de joueurs souvent insuffisante devant le but et une quantité de centres inexploités ont dénoté un certain embarras dans le placement des uns et des autres. La spontanéité a aussi manqué, alors qu'elle aurait pu être payante dans ces conditions de jeu, les Bleus ayant parfois donné l'impression de confondre patience et tergiversation.

Avec un onze relativement inexpérimenté (cela a été reproché à Raymond Domenech avant le match) et avec Luyindula (cela lui sera encore reproché après le match), l'équipe de France s'est inscrite dans la continuité du travail entrepris depuis septembre, avec des qualités et des défauts connus: il manque encore du liant, des automatismes, la capacité à tirer la quintessence des individualités... sans oublier la question de la charnière défensive, laissée entre parenthèses à Kaunas. Mais le socle est cohérent et le potentiel palpable: si les Bleus arrivent à progresser tout en survivant aux pièges tendus sur le chemin de l'Afrique du Sud, l'aventure aura eu du sens. Il leur faudra emporter aussi le match retour. En profitant, on l'espère, d'une pelouse sur laquelle le ballon roulera normalement.


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Les observations en vrac


• Si Arsène Wenger ne commente pas les matches contre les équipes classées au-delà d'un certain rang à l'indice UEFA, à partir de quel moment ne pourra-t-il plus commenter ceux de l'équipe de France?
• Christian Jeanpierre a plus souvent dit "Toyota" que "Thierry Henry" : c'est pour montrer que le jeu de TF1 est plus intéressant que celui de l'attaquant français?
• Nasri avec un bonnet bleu, on dirait un schtroumpf qui a oublié de trier le blanc et les couleurs avant la lessive.
• Jouée sur un rythme aussi lent, la Marseillaise ressemble à un requiem. Quant à l'hymne national lituanien il donne envie de se tirer une balte dans la tête.
• Quand Christian Jeanpierre parle de "joueurs morts de faim entre guillemets", c'est par pudeur pour les famines en Afrique, ou pour prouver qu'il connaît au moins un signe de ponctuation?
• Mettre Trezeguet dans les réponses possibles à la question SMS "Quel joueur blessé Guillaume Hoarau a-t-il remplacé au dernier moment?", c'est du pur sadisme?
• L'initiative de l'année: le WWF qui propose d'éteindre ses appareils électriques à 20h30 le soir où le monde entier joue sa qualification pour la Coupe du monde de football.
• Henry a semblé tellement ailleurs qu'il ne faudrait pas l'oublier à l'hospice de Kaunas.
• Le 13 d'Evra ressemblait à un B. Pour bien montrer que c'est le maillot à Bidal.
• En entendant Jean-Michel Larqué critiquer les joueurs qui gardent le ballon au poteau de corner dans le temps additionnel, David Ginola a dû avoir les mèches qui sifflent.
• Hommage à Gilardi en 2009, petit mot pour Briand ce soir. Non content d'être un buteur providentiel, Ribéry a manifestement bon esprit.



Stoppeurs et tremblements

L'attitude consistant à insister sur la faiblesse supposée de l'adversaire pour railler les difficultés des Bleus est à la mode. Sur Infosport par exemple, l'animateur d'un talk-show affirmait qu'il n'est pas normal que la nation 12e au classement FIFA puisse douter face à la 52e. Et de déclamer la liste de joueurs Lituaniens, pour insister sur leur anonymat médiatique. On a aussi entendu des assertions aussi brillantes que "Vous vous rendez compte qu'on est en train de parler de la qualification de la France à la Coupe du monde en tremblant parce qu'on va jouer deux fois la Lituanie" (voir Le Replay, Séance 15).

Des journalistes qui suivent ce sport depuis quelques années semblent donc avoir du mal à imaginer qu'une star vue à la télévision peine à surclasser un joueur pas même apparu dans Closer et qui n'enchaîne pas les reprises de volée en lévitation pendant la pause pub. Pourtant, les 17 buts en 51 sélections de Danilevičius ont-ils été plus faciles à marquer que les 5 buts en 21 capes de Benzema?
L'idée qui voudrait que le gros "doive" absolument battre le petit sert surtout à imposer l'alternative de la victoire ou de l'humiliation. Ce mélange d'arrogance et de goût de la défaite revient à oublier que les Bleus – y compris parmi les toutes meilleures générations –, se sont souvent qualifiés dans la souffrance face à des petites nations. En tenir compte est autant question de connaissance du football que d'honnêteté intellectuelle.



La minute amnésique de Franck Lebœuf

"Je suis un petit peu le désamour des supporters français, je suis un petit peu avec eux. J'ai pas été content d'une décision, je vais pas changer d'avis. Parce que si on se qualifie pas, j'veux dire, c'est pas simplement Raymond Domenech qui doit sauter, quoi. J'veux dire, faut tout remettre en place, parce que c'est n'importe quoi, j'veux dire! En 98 on a fait quelque chose d'immense, on a créé une fusion, une émotion, une osmode entre les supporters, et on se posait pas la question de savoir si on allait faire des places au rabais au Stade de France, c'était plein. Partout où on se déplaçait, on sentait cet amour, et en cinq ans on a réussi à le faire exploser. C'est là où je suis le plus énervé. Aimé Jacquet avait réussi à créer une équipe de France, et équipe veut dire quelque chose d'énorme pour nous 98, et maintenant on est revenus à une sélection de France, voilà. Elle fait plus partie du quota mondial, et ça, ça me déçoit beaucoup". (RMC)


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Raymond et les incompreneurs

Saluons la très grande semaine de Sébastien Tarrago, procureur adjoint au sein de la rubrique football du journal L'Équipe. Aussi polyvalent qu'un Toulalan, aussi mordant qu'un Diarra, on l'a ainsi vu enfourcher le cheval du "désamour" dont pâtissent les Bleus selon tout les sondages et d'après l'avis unanime des milieux autorisés, demander à Évra si ledit désamour n'est pas "lié à Raymond Domenech", fustiger l'inexpérience du banc ("un choix dont la responsabilité est assumée par le sélectionneur", prévient-il), se résigner faussement au maintien de Domenech à la tête de la sélection ("jusqu'à ce qu'elle tape dans le mur ou devienne championne du monde en juillet 2010" – on note l'absence d'autre possibilité).

lit_fra_5.jpgMais comme les lendemains de victoire des Bleus ressemblent souvent à des lendemains de défaite dans la rédaction du quotidien sportif, c'est dans l'édition de dimanche que le garçon s'est surpassé, en mêlant fiel et candeur dans un édito qu'on peut lire comme un aveu. "Puisque les résultats ont tendance à tout effacer, même les choix les plus discutables, même les choix les plus incompréhensibles, le sélectionneur devrait passer un dimanche apaisé sur le front médiatique", écrit-il, manifestement dépité. Le voilà obligé de prédire que ses décisions seront "néfastes" dans quelques mois, quand il devra expliquer à Benzema et Nasri qu'il "compte vraiment sur eux", alors qu'il avait préféré titulariser Luyindula... On peut envisager, inversement, que Karim et Samir ont encore besoin de ne pas se croire supérieurs aux autres internationaux en puissance. Ou considérer que le Parisien n'a pas démérité. Mais peu importe: "Il aurait pu inscrire trois buts, le raisonnement serait le même", confesse encore le journaliste (1), qui en revient à son constat de départ: "[le sélectionneur] a une logique qu’il ne partage avec personne. Une logique que l’on ne comprend pas".

Pauvre Raymond : on lui reproche de ne jamais donner d'explications à ses choix, mais quand il le fait, on l'ignore. C'était pourtant dans L'Équipe. À la question "Pourquoi avez-vous titularisé Luyindula?", il a répondu: "Pour avoir un attaquant capable de jouer sur un côté et en même temps devant. Comme il le fait à Paris. Quant Titi (Henry) est devant, il a tendance à se décaler à gauche. Il fallait mettre du monde devant et libérer les côtés pour les latéraux. C’est ce qu’on a eu. Il y a eu des centres et les latéraux ont pu jouer. C’était le but, cela a perturbé nos adversaires". Voilà qui se tient mieux qu'un semblant d'analyse essentiellement fondé sur un double procès de personne.

(1) Dans un article voisin, Vincent Duluc pense à peu près le contraire: "Il a pesé, et on en parlerait autrement s'il avait gagné son face-à-face avec Karcemarskas".


Le match de TF1

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La philosophie de Jean-Michel Larqué résumée par lui-même
"Les occasions se multiplient, et ça c'est pas bon signe".

La chaîne de l'insécurité
Christian Jeanpierre : "Ça peut être dangereux avec tous ces Lituaniens qui traînent".

Le droit du sol
Christian Jeanpierre : "Raymond Domenech a regretté en conférence de presse que le match ne soit pas joué sur un terrain synthétique troisième génération".

La phrase qui a dû susciter des vocations d'infirmières
Christian Jeanpierre : "Il vient de se prendre une semelle Yoann Gourcuff, il se tient la cheville, il a mal, il souffre le Girondin".

L'homme qui n'a pas vu l'homme qui a vu l'ours
Jean-Michel Larqué : "Si vous avez vu Thierry Henry, si vous avez vu Yoann Gourcuff, si vous avez vu Franck Ribéry, si vous avez vu Péguy Luyindula, vous avez vu qu'il en manquait un".

Le délit de sale gueule
David Astorga : "Couceiro, il a un faciès à la José Mourinho".

L'ouïe s'attaque
Christian Jeanpierre : "Si le résultat en resterait là".

L'attaquant de pochette
Jean-Michel Larqué : "Peguy Luyindula c'est une double surprise".

Le péril jeûne
Christian Jeanpierre : "La France peut être en danger parce qu'une nouvelle fois il va y avoir une invasion jaune, huit ou neuf joueurs vont monter comme des morts de faim si je puis dire".

Le doggy back
Jean-Michel Larqué : "Y a un beau duel de roquets entre Sernas et Patrice Evra".



Vu du forum

=>> emink
Y a une pub "... leader mondial de la clôture". C'est le sponsor officiel de la Lituanie?

=>> Sama six sous
Quelqu'un pour enlever le klaxon de la main de Mohamed Ali, s'il vous plait, c'est lourd.

=>> Shura
Bonne première mi-temps de l'ami Peguy. Il se dépense beaucoup, on peut donc dire que Peguy Sue.

=>> Rhônealpinho
Dites, si y'a UN supporter parisien qui, en début de saison, est allé placer toutes ses billes chez un bookie anglais pour parier que le prochain à reporter la tunique bleue depuis l'éviction de Landreau ça serait Luyindula, ce matin, en se regardant dans la glace, il a du se trouver un petit air de Madoff.

=>> Tricky
Il y a quand même talent certain chez Ray. Forcer Benzema a devenir la doublure du troisième attaquant du PSG, ça devrait suffire a dégonfler un tantinet le monsieur. (Je ne pense pas qu'il fasse une Ben Arfa. Je pense qu'il fait une Peter Luccin).



Les titres auxquels vous avez échappé


• Dans le trou des Baltes
• Baltman begins
• Peguy like ocean


>> À relire :
Le foot étranger n’a pas d’avenir : la Lituanie

Réactions

  • Roger Cénisse le 30/03/2009 à 17h32
    Euh, attribuer les graines de désamour des français envers les Bleus à l'Equipe ou aux médias, c'est quand même un peu fort de café.

    Je rappelle quand même que ça fait depuis environ juin 2002 que l'équipe de France déçoit, de manière générale, en n'obtenant pas des résultats que son (supposé) statut devrait lui rapporter - hormis une parenthèse ô combien agréable en 2006, et encore, sur 5 matchs.

    Quand en plus d'obtenir des résultats décevants, on combine avec une attitude qui peut être jugée comme du je-m'en-foutisme ou un manque d'implication, alors que les mêmes joueurs sont plutôt éclatants en club, je crois qu'on peut dire que l'équipe de France (ie. joueurs, staff, encadrement, FFF) a semé elle-même les graines du désamour.

    Après l'Euro 2008 plutôt raté, le capital confiance des Bleus était quasiment nul (voire négatif). Il va encore falloir quelques victoires pour remonter tout ça.

  • visant le 30/03/2009 à 17h59
    On ne peut pas non plus totalement désengager la responsabilité des médias.
    Le désamour est essentiellement lié aux résultats, ce qui est probablement révélateur de la mauvaise qualité (globalement, heureusement pas tous) des supporters de l'EdF... Alimentée par une presse offensive à chaque malheur rencontré par l'équipe nationale.
    Remember 98, période de janvier à juin: on le sentait l'amour des français pour son équipe nationale (dédicace à Leboeuf)? En juillet tout le monde est in love. Pourtant, c'était les mêmes. En 2002 c'est la fin, en 2006 on les adore 6 matchs (avant non, c'était des cruches), maintenant ce sont des boulets.
    Alors la responsabilité des joueurs et du staff dans tout ça...

  • Diablesse Rouge le 30/03/2009 à 18h26
    Le début d'amour pour ceux de 98, avant qu'ils ne soient les vainqueurs de la CM, ça pourrait être lié au fait qu'il y avait Zidane dans l'équipe tout simplement? Et puis après, ils ont gagné donc "amour du foot qui gagne" + toujours l'effet ZZ au top (+ les héros 98 intouchables) et puis quand ils ont commencé à perdre, l'amour s'en est allé avec Zizou?

    (question d'estrangère qui a pas vécu comme vous l'effet CM).

  • Hurst Blind & Fae le 30/03/2009 à 19h50
    Les médias appuient à fond sur la logique binaire du grand public: ils gagnent, on les aime / ils perdent, on les aime pas.

    Et alors qu'on est dans une période d'incertitude où la seule chose à peu près censée à dire c'est "il fallait gagner, et avec une équipe qu'on doit reconstruire depuis les bases et le nombre de blessures incroyable, faut pas espérer du beau jeu", on trouve des gens comme Sébastien Tarrago pour faire des procès de personne, chercher la petite bête, souffler sur les braises de la désaffection qui ne demandaient pourtant qu'à s'éteindre tranquillement.
    Là où ça devient ridicule, c'est qu'il est incapable de reconnaître qu'il a eu tort et ses arguments s'enfoncent dans des abîmes de malhonnêteté pour essayer de se justifier.

  • Tapas Tef y Graf le 30/03/2009 à 23h04
    Diablesse Rouge
    lundi 30 mars 2009 - 18h26

    Je pense pas que c'etait lie a ZZ. C'etait lie a une victoire aussi nette que inattendue (vu la campagne des medias...), qui plus est sur le sol de la mere patrie. ZZ etait le heros de la finale, mais n'etait pas encore considere comme l'unique depositaire du jeu francais. Beaucoup d'autres joueurs etaient hyper starises: Manu Petit et sa belle chevelure, Fabulous Fab, Tutu l'intello au grand coeur, etc...
    En fait il faut reprendre ton argument et l'etendre a toute l'equipe. C'est toute une generation, celle des heros (double CDM + Euro), qui est maintenant partie. La nouvelle generation elle n'a encore rien conquis...

  • Le_footix le 30/03/2009 à 23h21
    Franchement, à part les remplaçants Diomède, Charbonnier, oubliés, plus Leboeuf et Guivarc'h qui ont été raillés incessamment (le cas Karembeu étant à part), les joueurs de 98 étaient TOUS des héros. Certains le devenant avant même la finale (Lolo, Tutu, Fab, cap'tain la Dèche). Même si Zidane était l'idole ultime, on a souvent dit que c'est le départ de Deschamps et Blanc qui ont sonné le glas de la sélection - même s'il a fallu 2 ans pour s'en apercevoir (oui moi aussi j'y ai cru à fond quand on a éclaté l'Ecosse 5-0).

  • sansai le 30/03/2009 à 23h36
    Pour te donner une idée Diablesse, le débat de l'époque portait essentiellement sur la nécessité de faire cohabiter les deux dépositaires du jeu français : Zidane et Djorkaeff.

    Si.

  • Kasti le 31/03/2009 à 00h17
    @ Le_footix
    lundi 30 mars 2009 - 23h21

    J'ajouterais la blessure de Pires quasiment au dernier moment avant le début de la compètition. S'il avait été là, on aurait PEUT ETRE moins souffert de la cuisse de Jupi... de Zidane et été un poil plus loin

    Mais bon avec des peut être, ... *

    *complétez la phrase

  • arnaldo01 le 31/03/2009 à 09h38
    Kasti
    mardi 31 mars 2009 - 00h17
    @ Le_footix
    lundi 30 mars 2009 - 23h21


    Je crois que c'est surtout le fait que quasiment tous les titulaires de l'equipe de france avaient fait une grosse saison et qu'ils ont eu le contre-coup physique (normal) pendant la coupe du monde. Et l'absence de match couperet pendant 2 ans n'a pas aidé à bien se préparer.

  • Beau gosse chiant le 31/03/2009 à 14h43
    Lucarne de kiplé du jour :

    "À LIRE les déclarations
    de Frank Leboeuf au sujet
    du désamour populaire à
    l’égard des Bleus, on finirait par croire que
    l’ambiance entourant
    son équipe de France, la
    « vraie », celle des
    années 1995-2002, fut
    en permanence nourrie
    d’un amour fervent.
    Pourtant, pas plus à cette
    époque-là qu’à aucune
    autre, le public français ne brillait par
    sa constance.
    Les lignes qui suivent auraient pu
    être écrites récemment. Tirées de
    France Football, elles datent du
    10 juin 1997, un an avant l’été de
    légende, alors que les Bleus
    n’emplissaient ni Gerland ni le Parc
    des Princes : « La mésentente entretenue
    entre les Bleus et leur public
    nous semble constituer la leçon
    numéro 1 de la semaine écoulée. »
    L’éditorialiste relevait ensuite les
    reproches « maladroitement »
    adressés par Aimé Jacquet et Christophe
    Dugarry au public, puis remarquait
    que « le désamour actuel entre
    les tribunes et la sélection n’est pas
    nouveau ». Il l’est encore moins en
    2009, commen’est pas neuve la nostalgie
    que les champions éprouvent
    à l’évocation de l’âge d’or. Le leur.
    – D. Br"

    Rien sur les reproches "maladroitement" adressés par le journal à Aimé Jacquet, rien sur les critiques pas toujours que constructives sur les options du sélectionneur...

    A part ça, non, il n'y a aucune intention de manipulation.

La revue des Cahiers du football