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Etoiles et toiles

Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.

  • Flo Riant Sans Son le 25/03/2024 à 16h09
    J'attends avec impatience de savoir si le char avec les 30 batteurs et le guitariste aveugle perché à 10m de haut devant un mur du son qui rythme la cadence de l'équipé va être détrôné.

    Dis comme ça, ça me semble compliqué mais à voir...

  • damirez le 25/03/2024 à 18h21
    Miller ne nous avait pas d'ailleurs promis un spin off ou story parallèle sur ce guitariste?

  • Tonton Danijel le 26/03/2024 à 14h53
    Très intéressante cette analyse de Chapoutot que je n'avais pas lu à l'époque (n'ayant pas encore vu le film).

    Je suis tombé aussi sur cette article sur l'une des filles de Rudolph Höss qui a refait sa vie aux Etats-Unis et dont le témoignage semble à l'origine du film (elle évoque de nombreuses scènes présentes dans le film): lien

    Où on se rend compte que les tentatives des époux Höss d'isoler leurs enfants (et leurs proches, la mère d'Hedwig abandonnant leur maison, probablement parce que les bruits lui devenaient insupportables) se sont finalement retournés contre ceux-ci.

  • Moravcik dans les prés le 26/03/2024 à 18h22
    Grand film à mes yeux que cette Zone d'intérêt. Glazer est un cinéaste étonnant, il crée des dispositifs si froids qu'on les jurerait incapables de susciter une émotion, et pourtant.

    Pas surprenant que la figure de Höss génère tant de fascination (et c'est loin d'être la première fois d'ailleurs). Rouage modèle sans ami ni folie, témoin calme et assumant tout à Nuremberg, monolithique jusqu'à la potence, la banalité du mal c'était beaucoup plus lui qu'Eichmann.

    Et voilà donc l'idée, limpide : vous êtes un cadre sup qui mène une carrière impeccable, et vous voilà avec un bon poste, un très bon poste. Madame est contente, surtout que la maison est jolie. Un peu bruyante, certes, mais on ne peut pas tout avoir hein. Et puis on s'y fait. Monsieur travaille beaucoup, à quoi, on ne sait pas trop, faire des PowerPoints, gazer des juifs, peu importe, le taf quoi. De toute façon on n'en verra rien, ça n'a pas grand intérêt, c'est juste le taf, c'est chiant, il faut le faire, avec acharnement, pour être bien noté par les supérieurs. Dehors les gens crèvent, ils ne comptent pas, on n'y pense pas. Comme Orwell avant lui à propos de 1984 Glazer nous dit 'cet univers est absolument le vôtre'. Pas un truc lointain, incroyable et choquant, non, vous êtes chez vous. Cette engueulade avec votre femme parce que votre supérieur vous a muté, les enfants qui jouent dans le jardin, les prestataires qu'on reçoit, le cadeau d'anniversaire bien choisi, vous êtes à la maison. Non ?

    Plus tard, un peu bourré, Rudi (on l'appelait comme ça, dans l'intimité, ce brave Rudi) raconte au téléphone à sa femme une fête dont il sort, à Berlin. Elle lui demande qui était là, il lui répond qu'il n'a pas fait attention, il pensait à comment il faudrait faire pour les gazer tous. Un sacré défi technologique, avec cette hauteur de plafond. Ça n'intéresse pas des masses madame. Plus tard, loin dans le futur, des femmes de ménage nettoient le musée de la Shoah. Rudi semble les voir, comme dans une hallucination alcoolisée. Il continue sa route. C'est trop tard, de toute façon. Retournons bosser.

  • Tonton Danijel le 26/03/2024 à 21h48
    C'est exactement ça. La maison, malgré le bruit (et l'odeur?), est l'objet principal de motivation de Rudolph Höss qui fait tout pour la conserver (en servant le Reich avec le plus de zèle possible, il n'a pas l'air d'agir par conviction, surtout qu'il déteste les dignitaires comme le montre la conversation que tu évoques, frustré qu'il est d'avoir dû abandonner son jardin pour se retrouver dans ce beau monde rempli d'hypocrites).

    La fin semble aussi une allégorie de la descente aux enfers de Höss (dans un escalier sans éclairage), sans le dire et sans texte le réalisateur explique ainsi ce qui attend ce personnage: il sera condamné, envoyé en Enfer, et sa nausée à mi-chemin vient du fait qu'il en prend probablement conscience (les morts lui important peu tant qu'il faisait ce qu'il avait à faire).

    Et au passage, autant les prix techniques ne signifient souvent pas grand chose, autant ce n'est que justice de voir le son récompensé pour ce film: c'est le seul moyen qu'ont les habitants de la maisonnée et les spectateurs (avec le passage des prisonniers employés de maison, les baraquements qui dépassent du mur) de réaliser où ils sont.

  • Gones Allons ! le 27/03/2024 à 12h09
    Si cela n'a pas été déjà recommandé je vous conseille fortement le livre de Robert Merle, la mort est mon métier. C'est une fausse autobiographie de Rudolf Hoss réalisée à partir des entretiens avec son psychiatre.

  • JauneLierre le 27/03/2024 à 12h24
    Tu peux aussi passer par le moteur de recherche du site (la petite loupe en haut à droite), plutôt efficace.

  • Sens de la dérision le 31/03/2024 à 10h31
    Ce week-end, j'ai fait quelque chose d'étrange : j'ai regardé The dark knight en VF. Comme dirait mon fils, "hein c'est un film de 2008 ? C'est pas possible" (sous-entendu qu'il était vraiment bien fait, tssssss).
    Bref... je l'avais trouvé pas mal à sa sortie (certes sans m'enthousiasmer plus que de raison), j'étais certain de passer un moment sympathique. Mais là j'ai été très déçu. Oui oui. La VF y est certainement pour quelque chose mais j'ai trouvé tout le début vraiment mal fichu avec des scènes qui s'enchaînent de façon presque absurde. En fait j'ai eu l'impression de ne jamais être embarqué dans le film, de ne jamais croire à ce qui se passe à l'écran : ni les gadgets de Batman, ni sa façon de se battre, ni, en fait, Christian Bale en Batman ne passent le cut (par charité je ne dis rien de Maggie Gyllenhaal qui a bien disparu du monde du cinéma semble-t-il).
    Cette différence de ressenti sur le même film à quelques années d'intervalle m'a paru assez étonnante pour être notée ici.

  • OLpeth le 31/03/2024 à 10h38
    Et toutes les scènes avec Heath Ledger n'ont pas aidé ?

  • Sens de la dérision le 31/03/2024 à 10h57
    Remarque je viens de lire ce que j'avais écrit à l'époque sous un autre pseudo. Finalement j'en ai gardé meilleur souvenir que ce que j'ai apprécié à l'époque.

    "Chouette un sujet sur Dark Knight. Batman Begins est vraiment mais vraiment loin d'être exceptionnel. On aurait dit un faux James Bond. Le Dark Knight est mieux mais ne vaut pas le quart des louanges qu'on lui accorde. Ledger est pas mal mais c'est assez facile de jouer un fou."

    "C'est juste que je n'ai pas eu l'impression de voir un Batman mais un banal film bourré de ces petites phrases désagréables qu'on appelle punchlines. La comparaison avec ceux de Burton est terrible."

    Finalement mon avis est plutôt raccord en fait entre les âges. Comme quoi les souvenirs...