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CdF Omnisport

Le fil multiprise pour les disciplines orphelines...

  • Vas-y Mako! le 18/02/2023 à 14h32
    Merci pour cette revue. Victor Campanaerts, Cort Nielsen, Sep Vanmarke, le panache incarné…

  • Gouffran direct le 18/02/2023 à 14h55
    Incroyable ce relai.
    J'adore les commentateurs:
    "Ça y est, c'est fait.
    -C'est fait hein?
    -Il est trop loin Boe.
    -Il est trop loin là?
    -Ouais..."

  • Jeremie Janette le 18/02/2023 à 15h03
    C'est fou, après le dernier tir de QFM, on se disait avec M. Janette "c'est bon, là, Boe ne fera pas mieux". Et bien si en fait ! Il est incroyable ! Et ça rend la victoire encore plus belle.
    Aux filles maintenant (les pauvres, la leife doit devenir de plus en plus lourde).

  • Serg(inho) Camara-Zoff le 18/02/2023 à 16h12
    Dommage ce passage de C. Chevalier. Et plus globalement les erreurs au tir.
    Les italiennes sont impeccables.

  • Vas-y Mako! le 18/02/2023 à 16h31
    Je me demande si Boe n'a pas battu un record sur ce dernier tir, 15 secondes…

  • Jeremie Janette le 18/02/2023 à 16h44
    Ca c'est un quignon ! Est-ce le record du monde ? Qui le prend ?

  • Label Deschamps le 18/02/2023 à 16h48
    Quasi sûr que non, il y a déjà eu du 12-13 s je pense.

  • BIG le 24/02/2023 à 15h00
    [Cyclisme - Preview Flandrienne]
    25 février > 2 avril : le seul (gros) mois indispensable de la saison cycliste commence demain pour le week-end d'ouverture. Omloop, Kuurne, Samyn (dérogation), Nokere, Koksijde, De Panne, E3, Gent Wevelgem, Dwars, Ronde : voilà à gros traits le programme des réjouissances en Belgique, et le plus souvent dans les Flandres, avant de se tourner vers le bassin minier côté Français, le Limbourg, le long de l'estuaire l'Escaut, ou le brabant flamand pour les retardataires. Alors à 24h de la prise d'antenne sur le Nieuwsblad, tour d'horizon en dix hotspots comme on dit sur les instagram, la plupart expérimentés par mes soins sur un vélo en 2022 (oui, évidemment que je me la raconte).

    10. La côte de Trieu ou le Mont de l'Enclus
    Commençons par un avertissement : non, il n'y a pas de complexe à avoir avec les Flandres pour la seule raison qu'on serait wallon, ou pire, français. Car pour tous ces noms mythiques qui fleurent bon la friture et la bière, il y a quelques noms certes un peu moins connus, mais qui, à de micro-encablures, participent à la grande fête du printemps. Les deux exemples que sont la côte de Trieu ou le mont de l'Enclus, présentes notamment sur Kuurne (avec aussi le joli Bois de la Houppe) devraient suffire à nous convaincre : situés à la frontière entre Flandre et Wallonie, il suffit de les escalader du côté opposé pour se la péter en disant qu'on a monté le Knokteberg ou le Kluisberg, ce qui en jette vachement plus mais qui revient au même (et même s'avère beaucoup plus facile, dans le cas du Knokteberg). Et tant qu'à faire, sur les relations linguistiques entre les Flandrels et nous, ajoutons un élément : il serait grand temps que Gent-Wevelgem revienne comme à la bonne époque pas si ancienne à son détour par notre Flandre à nous, celle du Cassel, du mont Vert ou du mont des Cats.
    Il passera en tête : un coureur de la Bingoal échappé, parce qu'ils doivent forcément avoir une petite prime exprès pour ça.

    9. Rodeberg / Baneberg
    Sauf erreur de ma part puisque je n'ai pas vérifié si le parcours 2023 était sorti, Gent-Wevelgem fait son entrée dans les monts de la Flandre occidentale en s'élevant jusqu'au moulin installé en haut de ce drôle d'endroit qu'est le Baneberg, moitié buvette, moitié départ de randonnée et moitié camping (oui, trois moitiés), connecté avec un peu plus bas par un improbable téléphérique. S'il ne présente qu'un enjeu extrêmement modéré pour la course elle-même, le lieu est un délice de cycliste accessible à tous : il faut avoir une fois dans sa vie attaqué la montée depuis les terrasses de bistro de localité de Westouter via le Schomminkel, une bande de bitume impeccable et inexplicablement rectiligne qui s'élève sous un genre de canopée en forme de haie d'honneur, avoir senti la jambe piquer un peu quand ça se redresse après le replat, puis, une fois la grande route coupée au Rodeberg, avoir exécré les nids de poule de l'appendice défoncé que constitue le Baneberg, en s'imaginant passer comme les pros entre des spectateurs qui essayent de se réchauffer en buvant de la bière.
    Il passera en tête : Johan Jacobs, lancé comme l'an passé dans un projet consistant à s'échapper sur toutes les flandriennes sans exception.

    8. Nokereberg
    Un centre-bourg sans intérêt et une rue pavée qui monte à 5% : on nous vend du rêve et pourtant, l'essence de ce qu'est une flandrienne se cache peut-être là, dans ces emplacements sans âme ni qualité intrinsèque, seulement dévolus à ce qu'on veut bien y faire, à savoir organiser une course de vélo une fois par an, souvent dans des conditions climatiques douteuses, réunir quelques spectateurs autour de l'église et voir les champions se départager au terme d'un sprint toujours un peu bizarre à partir d'un seul critère : qui a le plus de force après 190 kilomètres usants comme une journée à l'usine.
    Il passera en tête : Hugo Hofstetter pour gagner un sprint de costauds.

    7. Kusttram
    N'importe qui de sensé jugerait criminel de faire passer des courses de vélo de très haut niveau dans des villes où circule un tramway, tant le moindre modeste vélotafeur excédé par la piètre qualité des aménagements urbains sait qu'il s'agit d'un des pires dangers qui guette le cycliste inattentif. Manifestement les flandriens n'ont pas tant d'états d'âmes et font donc passer des pelotons professionnels sur les rails du Kusttram (cette ligne qui s'étend sur toute la côte de Knocke-Heist à De Panne) à plusieurs reprises au mois de mars, notamment lorsqu'il s'agit de traverser les localités de De Panne et de Koksijde. C'est stupide, dangereux, ça rajoute de la tension nerveuse sur de la tension nerveuse, en un mot c'est exactement ce qu'on veut voir sur notre canapé à cette époque de l'année.
    Il passera en tête : Tim Declercq, autant de fois que nécessaire.

    6. Koppenberg
    C'est sévère, risquez-vous de vous exclamer en voyant l'effrayant Koppenberg apparaître si loin au classement. Mais force est de constater (toujours sauf erreur de ma part) qu'il n'apparaît qu'une fois dans l'année, sur le Ronde, relativement loin de l'arrivée, et qu'on ne s'y bagarre pas forcément tant que ça. L'animal est assez terrifiant (pourcentages absurdes et pavé peu accueillant, comme dit la plaquette promotionnelle de Cycling Flanders : "y'a pas de honte à poser le pied, y'a des gens bien meilleurs que vous qui ont été obligés de le faire") mais on est plutôt vite en haut (... s'il ne pleut pas) et il ne laisse pas trop de place à l'usure ce qui, j'y reviendrai, constitue en général un critère valorisé dans mon classement. Finalement c'est peut-être avant tout un haut-lieu du cyclocross, un élément de folklore ne produisant pas un attachement si viscéral que ça, et puis quiconque a monté l'itinéraire bis du Kortekeer juste à côté sait qu'on trouve toutes sortes de surprises sur la même colline.
    Il passera en tête : Alberto Bettiol après avoir débranché le cerveau.

    5. De Moeren
    Et là vous vous demandez ce que c'est que ce truc : une ligne droite sur un axe nord-sud, et rien, absolument rien, pas la moindre trace de dénivelé, pas d'obstacles ... et bien c'est précisément le concept, car à la hauteur de la localité de De Moeren, rien, absolument rien ne vous protégera du vent, et croyez bien que le vent, à De Moeren, il peut souffler et pas qu'un peu. Alors quand vous commencez à apercevoir les frimousses des Victor Campenaerts et Stefan Kung de ce monde à l'avant du peloton sur Gent-Wevelgem, De Panne ou Koksijde, ouvrez l'appli windfinder, cramponnez-vous à l'accoudoir du canapé, et savourez le spectacle en comptant les sprinteurs qui finissent dans la pampa ou le fossé, mais quoi qu'il en soit très loin de leurs espoirs de victoire.
    Il passera en tête : Stefan Bisseger avec un grand plateau de 58, et faudra bien s'accrocher derrière lui.

    4. La Taverne du Château
    Vous devez être en train de vous demander si je ne raconte pas n'importe quoi et vous n'avez pas fondamentalement tort alors faut que je vous explique : il arrive régulièrement que la meilleure flandrienne de la saison, si l'on s'en tient au coefficient de regardabilité, se courre en Wallonie, et ça s'appelle le Samyn. Si vous avez jamais regardé le Samyn, déjà honte à vous, et ensuite, vous posez sans attendre l'après-midi du 28 février. Ceci étant dit, au Samyn y'a un endroit magique, qui ressemble au bar le mieux positionné de toutes les classiques, et ce bar s'appelle la Taverne du Château, au lieu-dit Montignies-sur-Roc, non loin de Dour et en haut de la vicieuse côte de la Roquette, 700m à 3% qui pèsent facile le triple pour chaque indicateur, surtout quand ça se colle une peignée d'anthologie depuis avant même la prise d'antenne, ce qui est le cas à peu près neuf éditions sur dix. Et donc en haut de cette côte, sur la place du village, il y a toujours un groupe d'autochtones qui ont l'air d'être les gens les plus heureux du monde, à moitié saouls et complètement emmitouflés (car il fait froid autour de Dour à cette période, au cas où vous en douteriez), qui semblent eux-mêmes douter de la pertinence de sortir du troquet dans lequel on présume qu'il y a du chauffage, mais qui sortent quand même voir passer les coursiers dans ce fin fond de nulle part où la vie doit pas être facile tous les jours, et qui allez savoir pourquoi m'émeuvent inexplicablement.
    Il passera en tête : Taco van der Hoorn lancé pour faire au moins 200 kilomètres échappé sur les 209 au programme.

    3. Kemmelberg
    Contrairement aux collines près d'Oudernaarde qui portent le poids du passage des tracteurs, la colline du Kemmel porte le poids de la grande histoire et du charnier qui y a élu domicile en 1918, comme en témoignent les listes infinies de noms reproduites sur la porte Menin à Ypres. Plus prosaïquement et cyclistiquement, le Kemmel est un ravissement quand on l'approche par des petites routes tortueuses, un moment encore relativement amusant quand on se prend pour Briek Schotte du côté Belvédère (depuis le sud ou l'est), et, haut la main sans contestation possible, le plus dur des monts des Flandres par son côté Ossuaire (la face nord-ouest). Faut se rendre compte de ce que c'est de passer graduellement en 600m de 5 à 14%, puis, alors que logiquement vous êtes déjà plus ou moins à l'arrêt, d'arriver sur des pavés particulièrement inhospitaliers et de voir que ça se redresse encore, jusqu'à 18, jusqu'à 20, et enfin jusqu'à un criminel 23%. Y'a vraiment pas beaucoup d'endroits où j'ai eu le profond sentiment que je touchais mes limites, que j'étais devenu asthmatique en trois minutes et que je n'aurais eu strictement aucune chance de parvenir en haut si le sol avait été ne serait-ce qu'un peu humide. Une fois au sommet, vous avez deux options : la course en plongeant dans une descente scabreuse sur une route minuscule dans le sous-bois, ou le recueillement devant le monument aux soldats français. Les pros, eux, n'ont pas le choix.
    Il passera en tête : Tiejs Benoot en train de lancer une offensive de grande envergure de la Jumbo Visma.

    2. Muur / Bosberg
    Les parcours flandriens changent un peu tout le temps pour un oui et pour un non, sabotent à l'occasion ce qu'on croit être des traditions et jouent à escroquer les municipalités, ce qui explique probablement que l'enchaînement Mur de Grammont / Bosberg ne soit présent au printemps que le jour de l'ouverture, et jamais ensuite, puisqu'on ne le retrouve ensuite que pour l'étape finale de l'inénarrable tour du Bénélux au mois d'août (qui se permet d'y faire circuit). On fait pourtant guère mieux niveau piste aux étoiles. Le Muur est le seul endroit du monde qui mérite le qualificatif utilisé de nos jours à tort et à travers d'iconique, parce que si la pente n'y est pas si virulente ni les pavés si méchants (ce qui permet de ne pas excessivement discriminer le peloton des favoris, et c'est très bien ainsi), on y monte avec des images de gloire plein la tête et on ne peut que s'y laisser submerger par une émotion sincère, laquelle a bien le temps de monter en s'extrayant du centre-ville puis en enchaînant sur les quelques tortillons vus plusieurs milliards de fois à la télé bordés de rangées de spectateurs excités, jusqu'à la lumière divine qui éclate depuis le toit de la chapelle dès le soleil daigne faire une apparition. Et l'on aurait tort de sous-estimer le Bosberg qui vient quelques kilomètres plus loin, exact inverse : rectitude, milieu de nulle part, route étrangement large pour trancher ce petit bois, pavés désagréables et sentiment que cette fois, rien ne vous attend au sommet qu'une vue sur des champs et une bourrade dans le dos par un automobiliste qui veut que vous dégagiez parce que vous l'avez déjà assez ralenti en roulant au milieu de la route (là où le pavé était le moins pire) dans la montée.
    Il passera en tête : Matis Louvel en chemin pour devenir la nouvelle coqueluche du cyclisme français.

    1. Oude Kwaremont / Paterberg
    Sans grande originalité, c'est là que bat le cœur du cyclisme Flandrien, dans cet enchaînement de deux monts très différents l'un de l'autre et fermement indissociables, sur lesquels le Tour des Flandres s'ébroue à plusieurs reprises afin de se chercher un vainqueur. D'abord donc, se figurer le Oude Kwaremont, une ruelle qui sort d'un quelconque quartier résidentiel en se cabrant, avant de déboucher sur du vilain pavé, oh certes pas du pavé roubaisien, mais du pavé bien sale quand même, et puis surtout qui ne vous lâche pas pendant plus d'un kilomètre alors que vous avez craché tout votre venin avant même qu'il ne commence, ce qui rend le passage tout bonnement insupportable quelles que soient les images qu'on a en tête, et souvent avec un peu de vent pour fêter ça. Et si vous ne vous fracassez pas dans une des descentes champêtres et néanmoins foireuses dans la foulée, la plupart des fléchages vous déposent au pied du Paterberg, une rapide claque dans la figure qui fait s'exprimer ou décamper le flahute qui est en vous, selon que vous restez sur le pavé pour affronter la pente bien abrupte, ou que vous vous ruez vers la gouliche et le déshonneur qui va avec pour économiser vos forces et vous assurer d'arriver en haut. Une colline de rien du tout, une malheureuse ferme, le sentiment qu'un tracteur peut débouler à chaque instant ; juste le temps de poser, si l'on veut, la minasse de sa vie, et vous êtes en haut, prêts à vous retourner pour regarder le paysage, en conclure que les Flandres c'est pas si beau au fond, mais pas plus moche que la Picardie non plus, faut pas déconner.
    Il passera en tête : Dylan Van Baarle, car il est écrit que Van Aert jouera la course d'équipe et contribuera à couronner un de ses partenaires avant d'être un jour au rendez-vous de sa carrière.

    Vous souhaitant frites, vent de côté, mayonnaise, jambes qui piquent, bière, et relances de sauvages : bonne rentrée à tous.

  • et alors le 25/02/2023 à 16h24
    BIG hier à 15h00
    [Cyclisme - Preview Flandrienne]
    (...)
    2. Muur / Bosberg
    (...)
    Il passera en tête : Matis Louvel en chemin pour devenir la nouvelle coqueluche du cyclisme français.
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    Ca a failli être Mathis Le Berre, ce qui aurait été une encore plus grosse cote. Mais Van Baarle a mis tout le monde d'accord. Pas grand'chose à dire, il était le plus fort, son équipe était la plus forte, et l'opposition un peu décevante, si ce n'est De Lie qui a été à la hauteur des attentes.

  • fabraf le 25/02/2023 à 20h18
    Magnifique ! Merci ! Tu m'as fait rêver en te lisant avec des images pleins la tête de coureurs recouverts de boue, trempés, transit de froid...

    Effectivement on rentre dans le seul vrai mois intéressant du cyclisme avec en point d'orgue le Ronde, plus belle course cycliste ever (juste devant les Strade Bianchi quand même).

    Tu as fait cette reconnaissance dans quel cadre ?