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Émois rémois

Le p'tit coin à la rémoise, où le foot est sacré roi.

  • Bertrand Sversal le 07/11/2010 à 20h38
    Après une défaite amère à Boulogne, le Stade s'est racheté en écartant le danger d'Angers au terme d'un match que j'ai personnellement trouvé fort plaisant. 2-0 au final, après une belle entame où la quintette offensive Fauré-Gragnic-Toudic-Fortès-Ramaré a fait forte impression. Après le but de Toudic, les gars ont eu l'intelligence d'attendre les angevins qui monopolisèrent le ballon mais sans véritablement se montrer dangereux, avant de planter une banderille à l'heure de jeu par Fauré (sur une passe décisive de Vincent Gragnic qui faisait son grand retour après six mois de blessure).

    Les jouors se sont fait plaisir et aurait pu nous faire un festival sans les montants (encore trois ce soir... Enfin, vu d'où je me trouvais, deux sûrs). L'équipe a quand même une toute autre gueule avec son escouade offensive au complet. Et ce Gragnic, je l'aime définitivement d'amour ! Quand il aura récupéré tous ses moyens, ce sera miam² !!!

    Le résumé est disponible sur le sitoff lien

    Est-ce que la mayonnaise a pris ? On le saura vendredi à Dijon (où l'amour tarde).

  • kikidou le 07/11/2010 à 20h53
    Merci pour le résumé Bertrand, ça fait plaisir de les voir enfin se réveiller.
    C'est drôle j'avais appelé rmc il y a deux ans après un match à Delaune, depuis je dois être le seul gars dans leur base de donné répertorié comme fan du Stade. Résultat hier ils m'ont appelé pour intervenir dans l'after et j'ai eu très brièvement Llebus en direct au tel. Je lui ai demandé quel analyse il faisait du premier match du tandem Gragnic-Ramaré et il était enchanté de la qualité technique du duo.


  • Bertrand Sversal le 08/11/2010 à 21h11
    Dans "L'Union" de jeudi dernier, y avait une interview de Gros Ménès. Je vous la livre telle quelle :

    Avant la 14e journée de championnat qui se déroule ce soir, Pierre Ménès fait le bilan de début de saison du Stade de Reims. Ancien responsable du développement du Stade de Reims en 2005-2006, le journaliste, qui connaît bien le club, pointe sans concessions ses forces... et ses faiblesses. Interview.

    Question : Un tiers du championnat de France s'est déjà écoulé et le Stade de Reims végète toujours à la 18e place du classement général, en position de premier relégable. Pierre Ménès, vous qui avez connu de près le Stade de Reims, pouvez-vous nous dire ce qui cloche selon vous?

    Réponse : Le Stade de Reims connaît un problème récurrant: Chaque année, une dizaine de personnes partent et autant arrivent au club. Je me souviens notamment d'Alexandre Barbier, qui était déjà là, de Lucas Deaux qui évoluait alors en CFA2... Mais à part quelques exceptions, il ne reste aujourd'hui plus rien de l'équipe d'hier. Tout a été nettoyé, ce qui empêche toute stabilité sportive. Or, le foot, c'est comme le scrabble. Quand on change toutes ses lettres, on ne gagne pas, on passe son tour...

    Question : Comment faire alors pour que les Rouge et Blanc se remettent à gagner et donc à engranger les points?

    Réponse : Tant que les gens qui m'ont fait partir du club seront toujours en place, les résultats resteront identiques et le Stade de Reims n'ira pas plus loin que le maintien. Mais pour le moment, rien n'est perdu. Il faudrait simplement corriger cette tendance du Stade à perdre des matches à la dernière minute. Il faut que le groupe apprenne à prendre un point. C'est comme s'il y avait une sorte de fatalité en fin de match, ce qui reflète un manque de combativité. De combativité, de solidité et de concentration. C'est une équipe bourgeoise. Mais, j'avoue qu'au vu du bon match joué contre Nantes que j'ai vu en intégralité, l'équipe a la capacité de se maintenir. Il y a du talent. Gragnic revient, et il y a Toudic et Fauré, qui est un buteur de haut niveau... Le Stade doit apprendre à sortir de sa torpeur.


    Question : À ce propos, le passé glorieux du Stade de Reims dans les années 50 constitue peut-être un frein. Aujourd'hui, cette époque est révolue depuis longtemps et pourtant le club a l'air de ne plus avancer, comme s'il se reposait sur ses lauriers...

    Réponse : Je me souviens, lors de mon passage à Reims, des ados boutonneux venaient me parler de la finale de la Coupe d'Europe avec Raymond Kopa et d'Albert Batteux. C'est bien d'aduler le passé et d'en être fier mais il ne faut pas qu'il plombe le présent et le futur. Aujourd'hui, le Stade de Reims est un modeste club avec un budget limité, surtout depuis la descente en National. C'est assez problématique. Difficile de demander aux supporters de patienter, ils commencent à en avoir marre et c'est normal. Les Rouge et Blanc ont un besoin vital de franchir un palier. Et d'abord, il y a en jeu la question des acquis fonciers, un point vital pour la survie sportive à mon avis. Et puis, pour l'heure, les structures administratives, d'entraînement, de formation sont dispersées. Il faut mettre des moyens plus importants dans ce club.

    Question : Plus globalement, quel regard portez-vous sur la Ligue 2 cette année?

    Réponse : Par rapport à quelques années, le niveau a baissé, comme en Ligue 1 d'ailleurs. Aujourd'hui, de très bons joueurs évoluent en Ligue 2 et sont capables de franchir le cap et de rejoindre la Ligue 1. Avant, c'était différent. Il y avait les joueurs spécialistes de la Ligue 2, d'autres de la Ligue 1 et pas beaucoup de ponts entre les deux.

  • Bertrand Sversal le 08/11/2010 à 21h13
    Ce cocktail fiel / aigreur / frustration... Beuuurk... J'espère que vous avez un sac à vomir sous votre siège.

  • RabbiJacob le 08/11/2010 à 21h17
    Et comment va notre bon Juju "bicycle" Touditche ?

  • Bertrand Sversal le 08/11/2010 à 21h21
    Meilleur buteur du kloub ! 4 buts. Un peu de poteaux, de la praline, de la cacahuète, de la patate en veux-tu en voilà.

  • mr.suaudeau le 08/11/2010 à 23h00
    Impayable ce Pierre Ménès. La perche était tellement énorme, avant l'interview tu t'attends à du fiel, de l'aigreur et du "moi je", et c'est exactement ce qu'il te donne, tant ce mec est devenu incapable de surprendre.

    Genre le Stade de Reims change 10 joueurs à chaque intersaison. Ouais, surtout la dernière. Je me trompe où l'équipe de cette année est la même que celle de l'an dernier?

  • Bertrand Sversal le 09/12/2010 à 19h36
    Aaaaaah mes amis !

    Samedi dernier, je me rendis à Sedan pour assister au derby entre le Stade et les dudules. J'avais pourtant dit que je ne remettrais plus jamais les pieds à Sedan suite à la rencontre d'il y a deux ans où notre sympathique groupe de supporteurs rémois s'était fait quelque peu molester par quelques excités locaux, de même que la voiture de notre chauffeur, immatriculée 51, retrouvée rayée avec les rétroviseurs en miettes. Ce coup-ci, c'est moi qui ai pris mon véhicule, arborant une plaque 54, histoire de passer inaperçu et de dérouter l'ennemi. Et pour assurer notre tranquillité dans les tribunes, j'ai invité mon ami Boban, sympathique mastodonte de plus d'un quintal couplée à un double-mètre qui devaient s'avérer suffisants pour dissuader les taquineries duduliennes.

    Venons-en au match : on s'est d'abord gelés dans les tribunes. Les Ardennes, c'est déjà pas la Costa del Sol mais alors en décembre, je vous laisse imaginer. Le premier quart d'heure fut dudulien avec des occasions pour le dudule n°9 (j'appris plus tard qu'il répondait au nom d'Allart) puis le dudule n°11 (du nom de Fauvergue, peut-être de la famille du joueur du LOSC ? ). Je vous passe les quolibets émis alors par nos voisins de tribune, y en a même un qui s'est retourné pour nous gratifier d'un doigt en hurlant "pour vous les cornichons", ce qui a fortement déplu à Boban qui a déployé son double-mètre pour tancer l'impoli dudule qui se rassit alors en grognant un « ben quoi, on est chez nous, j'fais c'que j'veux quoi ».

    Malgré le froid, les Stadistes, parés pour l'occasion d'un splendide maillot tango orné d'un scapulaire noir, ont commencé à titiller le gardien dudule (« Costil » d'après le programme) par Julien Toudic et Cédric Fauré tout en tenant le choc en défense et au milieu tant et si bien qu'à la pause, on pouvait sans prétention se montrer optimiste pour la suite des événements. Le premier quart d'heure de la deuxième mi-temps fut totalement rémoise avec des occasions nettes pour Cédric Fauré et Christopher Glombard. Le monde à l'envers : le Stade avait le monopole du ballon et les ardennais procédaient en contre par les dudules n°6 (Le Moigne… Un bon celui-là… Il court partout et oriente bien le jeu. Faudrait le faire venir chez nous, à la ville) et 8 (Mokaké). Et à cinq minutes de la fin, THE occasion, Déaux a le but au bout du pied avant qu'un dudule non-identifié ne vienne le contrer au tout dernier moment. Que de regrets tant le Stade a maîtrisé son sujet et le troupeau de sangliers qui lui était opposé. Certes, on nous aurait dit avant le match qu'on repartirait avec le point du nul, on aurait signé de suite. Mais au vu de la rencontre (au moins douze corners pour Reims), c'est deux points de perdus… Espérons qu'on n'aura pas à le regretter à l'heure des comptes finaux…

    Des images ? En voici : lien

    Que retenir au final ?

    Au crédit :
    - une belle partie bien maîtrisée par les rémois,
    - un très bon Lucas Déaux et, en général, un bon bloc défensif (habituellement, hors de nos bases, on tournait à plus de deux buts encaissés par match),
    - un superbe maillot extérieur : j'ai assez vitupéré le maillot away bleu hideux pour m'extasier sur celui-ci. Un détour sur le site internet du Stade m'apprend qu'il s'agit du maillot vintage 1931, qui « est tout simplement le premier maillot historique du Stade de Reims porté de 1931 à 1937 ». Y a pas à tortiller, les designers des années trente, ils savaient y faire ( lien), pas comme maintenant, crévindiou !
    - on ne s'est pratiquement pas fait insulter par les supporteurs dudules (merci Boban !) et on a retrouvé la bagnole intacte.

    Au débit :
    - au vu du match, deux points de perdus et une occasion manquée de s'éloigner durablement de la zone de relégation,
    - quand la défense tient le choc, c'est l'attaque qui manque de réalisme,
    - Boban, habitué aux derbys belgradois Partizan/ Zvezda, a trouvé la rencontre champardennaise bien fade côté tribunes,
    - on a essayé, en vain, de trouver un troquet ouvert après le match, confirmant que Sedan un vendredi soir à 23 heures est aussi vivant que le cimetière du Sud à Reims à 4 heures du matin…

    Place à la coupe de France, le Stade se déplaçant demain à Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais.

  • Bertrand Sversal le 08/01/2011 à 23h17
    En cumulant championnat et coupe, le Stade vient d'enchaîner deux victoires. Joie. Pourvou qué ça doure.

  • Lubo le 09/01/2011 à 12h09
    Ah, Bertrand, j'avais manqué ton superbe CR de Sedan - Reims. Bravo et mes amitiés à Boban.

    Comme j'ai quelques talents en art divinatoire, je l'annonce : 2011 marquera le retour des vieilles gloires du foot français.

    La Coupe à Reims et le championnat à Sainté.

    Ou alors, le recrutement de Fontaine et Jacquet par la Ligue pour sa nouvelle chaine TV, parfois ça déraille.