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Dans le haut du panier

NBA, Pro A, EuroLigue : l'important, c'est les (paniers à) 3 points.


  • Pier Feuil Scifo le 02/11/2022 à 01h20
    Pour la défense dudit club français, j'invoque l'incompétence. Nos blaireaux de dirigeants étaient les seuls d'Europe à ne pas avoir l'info sur le caractère semble t-il infâme, déshonorant et à gerber de Boateng envers ses compagnes (j'attends le résultat de l'appel pour enlever le conditionnel).

    En tous cas, ça doit être bien cool ce match Mev, t'en a de la chance ! enfin je veux dire y a quand même deux joueurs de ouf côté Nets (même si le navire est tout pété) et une équipe des Bulls qui a de la gueule.

  • Gouffran direct le 02/11/2022 à 01h24
    C'est combien la pinte de Budd light?

  • Mevatlav Ekraspeck le 02/11/2022 à 01h44
    Durant c'est beau, c'est fluide, c'est intelligent mais inexplicablement on sent qu'il s'emmerde.

    Les Bulls font une meilleure impression visuelle : ça bouge des deux côtés de la peinture, mais ils ont des absences défensives provoquées par Mills et Durant. Avec un poil plus d'adresse ça devrait le faire. Et DeRozan me fait une sacrée impression.

    Caruso par contre ça ressemble vraiment à rien mais tu sens que le type est usant.

  • Mevatlav Ekraspeck le 02/11/2022 à 02h24
    J'ai pas osé regarder…

  • Mevatlav Ekraspeck le 02/11/2022 à 02h41
    Les Bulls sanctionnent enfin la paresse défensive des Nets.

  • Gouffran direct le 02/11/2022 à 03h15
    Si tu es aussi de passage en Ontario, fais-moi signe.

  • Mevatlav Ekraspeck le 02/11/2022 à 03h52
    Ah le Canada ça sera pour 2025… Voire avant pour mlle Ekrzspeck qui rêve de ça pour sa poursuite d'études.

    Nous les parents on bouffera des pâtes à vie et je vendrais mon corps, mais comme elle dit le financement c'est un détail.

    Comme le jeu défensif des Nets : le détail qui tue.

  • DansonsLaBostella le 02/11/2022 à 08h12
    Le joueur Durant est aussi exquis que le mec est étrange...il se dit choqué par le licenciement de Steve Nash dont il faisait une condition à rester cet été avant que Tsai ne le recadre. C'est assez haut sur l'échelle du foutage de gueule.

  • Gones Allons ! le 02/11/2022 à 09h20
    Ca va 9$

    Marrant on aurait pu se croiser au game last week pour dallas

  • BIG le 02/11/2022 à 19h51
    [Le tour des 30 - 13 et 14/30]
    Plus de quatre minutes de basket se sont écoulées depuis l'entre-deux de ce match entre Nets et Bulls, et à aucun moment les commentateurs n'ont évoqué ce qu'il se passait sur le terrain. Tel les spectateurs du quatrième rang qui arrivent en retard au match car la Tesla est plantée dans les embouteillages, le jeu de basketball, spectaculaire, luxueux et rutilant, est planté dans les imperfections de la réalité, car il ne peut pas exister sans le monde entier autour de lui, et que le monde entier se rappelle ce soir à son bon souvenir pour lui dire qu'on exonère volontiers les millionnaires en short de leur connerie, mais que comme en droit de la sécurité sociale, y'a des plafonds à pas dépasser sans quoi tout est réintégré dans l'assiette des cotisations.
    C'est évidemment parce que les Bulls sont une équipe terriblement insignifiante qu'on en est là, à parler de tout sauf du match. Qui se soucie encore de la capacité de Zach Lavine à rendre une attaque spectaculaire ? Qui s'étonne encore que Derozan porte une équipe, et se permette de le faire avec un jeu furieusement anachronique ? Qui esquisse un sourire en voyant Nikola Vucevic jouer avec l'enthousiasme d'un coiffeur qui s'occuperait de la calvitie de son pote Evan Fournier ? Qui a encore la force de détester Billy Donovan après toutes ces années à détester Billy Donovan ? Que penser d'Alex Caruso quand les réseaux sociaux des fans des Lakers n'assurent plus sa popularité ? Quel est mon âge si Goran Dragic a 36 ans et des cheveux blancs ? Dans l'accablement pluvieux qui accompagne si souvent la Toussaint et le passage à l'heure d'hiver, on cherche en vain les raisons de ne pas aller chercher une corde au fond du garage, en se rappelant qu'une blessure injuste nous prive du seul cas clinique intéressant dans ce roster : Lonzo Ball, revenu de l'enfer d'un cadre familial dysfonctionnel pour apporter stabilité et sérénité à une équipe de basket, sorte de figure de l'espoir pour tous les névrosés chroniques que nous sommes et d'insulte à toutes les fatalités décrites par Freud et auxquelles nous nous croyons naïvement condamnés.
    Tout dans cette équipe des Nets, de la conception du roster au génie de Kevin Durant, du footwork de Nic Claxton à la barbe de Jacques Vaughn, du cerveau de Kyrie Irving aux déplacements sans ballon de Joe Harris, tout, tout chez ces Nets, le bon, le mauvais et le reste, mériterait un signalement immédiat à la Miviludes. Le 5-out, les combo-guards comme sortis d'une usine d'élevage chinoise de 26 étages parce qu'un jeu comme ça ne se mène de toute façon pas, les noms qui ont l'air de sortir par hasard du chapeau, tout est à l'avenant, et on se demande bien ce qu'un changement de coach pourra produire comme évolution, à part peut-être encourager les protagonistes à jouer avec un trois fois rien de passion qui semble à ce stade absent à en juger par des regards vides et absents face au tumulte du monde. Le sentiment profond qui monte en moi, c'est que notre modernité touche aux limites du positionless basketball et se casse la gueule, convaincue de son avancée vers le progrès mais sourde à ses propres incohérences, fatiguée de tout sauf d'elle-même, flamboyante un jour sur huit et horripilante le reste du temps, queue de comète d'un occident décadent qui donne aussi bien envie de devenir maoïste, djihadiste ou participant à la marche sur Rome, parce qu'à être dans l'erreur, autant se changer les idées. Le mieux restant, soyons honnêtes, de devenir bakouniniste, et d'accepter la violence qui s'exprimera forcément au terme de ce pénible processus, pour la canaliser vers la destruction des institutions et la propriété privée, qui l'ont bien cherché en me laissant me vautrer sur mon canapé pour regarder ce match à la con, retardant d'autant la survenue déjà largement hypothétique et depuis trop longtemps retardée d'un fugace instant de bonheur au milieu de l'effondrement d'à peu près tout.