Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Feuilles de match et feuilles de maîtres

Qui a dit que football et littérature étaient incompatibles ? Voici le forum où vous pourrez parler de vos lectures récentes et anciennes, liées ou non avec le ballon rond.

Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.

  • Jeremie Janette le 12/06/2023 à 20h20
    Super, je lirai ces articles.
    Pascal : entre lecture et écriture, c'est vrai que la finalité peut être différente, j'ai mélangé les deux. D'ailleurs ce n'est pas parce qu'on sait lire qu'on écrit.

  • Red Tsar le 13/06/2023 à 07h48
    Cet échange me fait penser à Zomia ou l'art de ne pas être gouverné, de James C. Scott.
    L'auteur tente d'y montrer que, dans la région éponyme (hautes terres en Asie du Sud-Est), les peuples « primitifs » qui étaient sans agriculture, sans écriture et sans État à l'époque moderne ne l'étaient pas faute d'avoir connu ces inventions, mais parce qu'ils les avaient expérimentées et avaient délibérément choisi de ne plus les utiliser, soit pour résister aux pressions des États extérieurs (par le recours au nomadisme) soit pour garantir un certain ordre social plus horizontal (pas de caste privilégiée liée à l'écrit, par exemple).
    > Extrait : « L'extrême fluidité linguistique et ethnique des collines est elle-même une ressource sociale cruciale permettant une adaptation aux constellations changeantes du pouvoir, dans la mesure où elle facilite de remarquables prouesses en matière de mutation identitaire [...]. L'illettrisme dans les collines peut être interprété de la même façon, quoique de manière plus hypothétique. Pratiquement toutes les populations des collines entretiennent des légendes affirmant qu'elles maîtrisaient jadis l'écriture et qu'elles perdirent cette maîtrise, ou qu'elle leur fut volée. Au regard des avantages considérables, en termes de plasticité, offerts par l'oralité par rapport aux histoires et aux généalogies écrites, il est concevable d'envisager la perte de la littératie et des textes écrits comme une adaptation plus ou moins délibérée à la non-étaticité. »
    > Une recension ici : lien

    Si les températures baissent, plus de biscuits ce soir (le chapitre 6 ½ est dénommé « Oralité, écriture, textes »).

    Addendum : Une même trajectoire concerne certains peuples amérindiens. L'Amazonie était relativement peuplée et comptait des sociétés organisées, pratiquant notamment l'agriculture en terrasses avec de lourds aménagements. Mais le choc microbien + des stratégies d'évitement des Européens les ont ramenés vers des formes de nomadisme ou les ont poussé à utiliser le manioc, plante dont les récoltes sont faciles à cacher et toxiques si mal préparées, donc peu propices à être volées par les Européens s'il faut abandonner un campement à leur arrivée. Pour les passionnés, multiples ouvrages de Stéphen Rostain sur le sujet (et quelques bribes dans le fameux Clastres).

  • Red Tsar le 13/06/2023 à 07h52
    Et je profite de mon passage pour tenter un don/contre-don :
    @Pascal, Blafafoire ou toute âme informée et charitable : après avoir avalé L'Avalée des avalés, quel Ducharme recommanderiez-vous ?

  • Pascal Amateur le 13/06/2023 à 08h03
    Red, je passerai mon tour : je n'ai toujours pas attaqué mon Ducharme, ayant été happé par d'autres lectures. D'autres âmes chariteront mieux que moi.

  • Red Tsar le 13/06/2023 à 13h04
    Aïe, aïe, aïe...

    Faut savoir que la libraire en cheffe près de chez moi est Québécoise. Quand j'ai acheté le Ducharme, elle était en joie.
    Sur le moment, elle me demande : « vous avez lu d'autres auteurs québécois ? »
    - Moi (tentant péniblement de fouiller ma mémoire) : « La petite fille qui aimait trop les allumettes et Maria Chapdelaine ».
    - Elle (cachant mal sa déception) : « Oui, les Français aiment bien ces livres, en général. Et sinon ? ».
    - Moi : « Oh, ça va. On parle du Québec, là. Pas d'un phare de la littérature mondiale. Y a un siècle vous viviez encore dans les bois. » [en fait, je l'ai pas dit, juste pensé].

    Une fois sorti du magasin, je pensais en être quitte. Mais non, durant les mois qui ont suivi, à chaque fois que je venais :
    Elle : « Alors, vous avez lu Ducharme ? »
    Quand, enfin, j'ai pu lui répondre fièrement : « oui, L'Avalée des avalés », elle a tapé machinalement sur sa caisse : « évidemment, mais sinon ? »

    Sortez-moi de cet enfer. J'ai l'impression qu'on me colle une interro surprise dès que je rentre dans la boutique, alors que je viens juste consommer en paix.



    ps : au passage, j'apprécie beaucoup les Quartos. Mais pour le Ducharme, le projet éditorial touche ses limites. Le poids et le format du livre me gâchent beaucoup la lecture.

  • Pascal Amateur le 13/06/2023 à 13h10
    Déjà dit ici, mais chez les Québécois : Sylvain Trudel. Fut très fort (s'est reconverti dans l'écriture jeunesse, mais j'avoue n'avoir jamais lu ces derniers). "Le souffle de l'Harmattan", et "Du mercure sous la langue".

  • Pascal Amateur le 13/06/2023 à 13h19
    Et "La Mer de la tranquillité" (des nouvelles très noires).

  • lalizou le 13/06/2023 à 13h48
    Mon dernier québécois est sans doute Le Poids de la Neige de Guay-Poliquin : un post-apo élégant et contemplatif, je conseille.

  • Balthazar le 13/06/2023 à 22h58
    On annonce la mort de Cormac Mc Carthy.

  • Pierluigi Scollina le 13/06/2023 à 23h41
    Je venais conseiller ça ( lien) à Red Tsar pour clouer le bec de sa libraire québécoise, cette info me rend assez triste. Au delà des très connus La route et No country for Old men, j'avais beaucoup aimé De si jolis chevaux.