Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Tricky le 12/12/2022 à 17h45Ca dépend, ce sont lesquels, les critères de fonctionnement réussi ?
Par exemple, les 63 ans au pouvoir du PAP à Singap doivent compter pour quelque chose là-dedans, non ?
(les groupes d'intérêt des assemblées mésopotamiennes aussi peut être)
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John Six-Voeux-Berk le 12/12/2022 à 18h25Dans Le Monde, une enquête sur la diplomatie déroutante de Macron, et sur sa manière de penser régler les choses par lui-même, son entregent et la poudre d' "en-même-tintintin", bien plus efficaces que les avis des experts de "l'Etat profond" comme il dit. Pour résumer, selon lui, il vaut mieux la jouer perso et à l'intuition pour se faire une place au soleil dans les livre d'Histoire.
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"Ce qui frappe les spécialistes qui fréquentent le chef de l'Etat français, c'est pourtant le « manque de recul historique » et une forme d'inexpérience sur les sujets internationaux. « Il peut poser beaucoup de questions, mais, en général, c'est lui qui parle », décrit l'un des rares diplomates alors consultés de temps en temps. « Il s'estime capable de jongler avec des idées contradictoires – parfois fausses, comme le risque d'une alliance étroite entre Chine et Russie, qui justifiait sa main tendue à Moscou, ajoute François Heisbourg (...). Et tant pis si personne n'y comprend plus rien. »
"(au moment de l'épisode de Brégançon, 2019) Le chef de l'Etat s'est trouvé un ennemi, l'« Etat profond » – comprendre : les diplomates qui entraveraient sa « campagne de Russie ». Une autre phrase du discours passe plus inaperçue : « Au fond, ce que je vous demande, c'est de ne plus être des experts. Si on a des experts partout, on ne pense que le monde ancien, parce que, par définition, les experts ne sont experts que de ce qui existe déjà. »
"Cette diagonale du pouvoir, l'effacement du Quai d'Orsay, l'« activisme » solitaire du président, ce lien maintenu avec Poutine, les tête-à-tête avec les grands d'Europe, la conviction d'Emmanuel Macron que cette guerre si proche peut lui offrir un rôle à sa mesure, quelque part entre Joe Biden et les faucons baltes et polonais, se devinent dans un fascinant documentaire, diffusé le 30 juin, sur France 2 : Un président, l'Europe et la guerre. Loin des usages de la diplomatie secrète, il dévoile les longs entretiens téléphoniques d'Emmanuel Macron avec Vladimir Poutine ou avec ses homologues européens, enregistrés depuis le bureau élyséen. Sauf que, au bout du fil, ses interlocuteurs ignoraient qu'ils étaient écoutés."
A l'arrivée, la position française est plus que fragile et ne s'est attirée que de la méfiance de la part de tous.
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Pascal Amateur le 12/12/2022 à 18h43Faucon balte le Maroc, et puis c'est tout.
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valdo le 13/12/2022 à 02h49Le parti « Trop tôt » se conduit comme un petit ange depuis des siècles et il est largement plébiscité.
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blafafoire le 13/12/2022 à 09h12N'étant pas abonné au Monde, je n'ai pas lu l'article mais apparemment d'autres titres de la presse étrangère témoignent d'une perplexité croissante envers sa politique diplomatique.
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C'est intéressant de constater que sans le strass et les paillettes gaullistes, la distribution des pouvoir sous la Ve république semble amener un type réputé libéral à se comporter comme un vulgaire Trump. Le monde "complexe" c'est pour les autres.
Intéressant aussi de voir qu'il mène cette politique d'ouverture envers la Russie tout en accusant Washington de "fragmenter l'occident" avec son plan de lutte contre l'inflation.
En attendant on est impatient d'entendre ses déclarations, demain à Doha, sur l'affaire de corruption au parlement européen.
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Hannibal le 13/12/2022 à 09h30Je comprends que l'on peut lui reprocher un activisme certainement opportuniste pour se trouver un rôle qui correspond à l'image qu'il se fait de lui-même. Et être dubitatif sur les résultats effectifs de ses gesticulations.
Par contre je me méfie tout autant des avis émis par "bien des diplomates et des partenaires" qui eux sauraient ce qu'il faut faire... Je n'ai pas le sentiment que les conseils avisés de tout ces sachants (et ce n'est pas parce que ce sont des sachants étrangers qu'ils sont meilleurs) aient permis d'endiguer la nouvelle ambiance géopolitique qui se dessine depuis 20 ans. Les règles changent, ceux qui disposent de la puissance économique et/ou des ressources en énergie fossile ont carte blanche pour imposer leur vision, fût-elle ignoble, la Russie en est un bel exemple.
J'ai encore souvenir de quelques experts (alignés sur la position allemande) qui expliquaient en ricanant quelques années auparavant combien Macron était ridicule, que les tensions allaient se résoudre tranquillement par des négociations en coulisses, quand eux-mêmes étaient aveuglés par ce que leur économie imposait comme tolérance par rapport à leurs "partenaires" économiques.
A mes yeux il n'y a pas de méthodes qui ait fait ses preuves aujourd'hui, hormis la force brutale et la puissance économique (ce n'est certainement pas nouveau), et c'est déprimant.
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John Six-Voeux-Berk le 13/12/2022 à 09h52Bien entendu le discours de Macron est très séduisant, mais il revient peu ou prou à une valorisation de l'action individuelle dans l'histoire, selon le modèle du grand homme décisif (que Ricoeur lui-même valorisait au nom de son anticommunisme et contre l'historiographie matérialiste - non sans inquiétude quant à l'aspect crypto nietzschéen fascistoïde de cette valorisation du héros). Mais j'ai presque envie de dire que si ce modèle de l'action individuelle peut fonctionner du côté de l'autocratie russe (et encore...), c'est justement celui que la culture démocratique réprouve.
L'intuitionnisme macronien (ou trumpien, c'est le même) peut apparaître grandiose et peut remporter quelques points symboliques si l'on veut bien fermer les yeux sur toutes les rebuffades humiliantes qu'il génère, mais il ne tient pas vraiment la distance par son incohérence : l'invasion russe est déclenchée quelques heures après que Macron revienne de Moscou en brandissant les garanties personnelles que Poutine lui aurait données, comment continuer à afficher une espèce de dialogue interpersonnel par la suite ? Non pas qu'il faille parfois manger son chapeau sur la scène internationale, mais pas plusieurs fois de la même manière, surtout quand à chaque fois on devient plus suspect aux yeux de nos alliés naturels sans rien gagner au change.
Macron est un séducteur redoutable quant il a affaire à des personnes, mais un chef d'Etat étranger n'est pas qu'une "personne". Ou s'il l'est, c'est un monstre immunisé contre le pouvoir de séduction de Macron (cf. l'épisode des "pellicules" époussetées par Trump - et plus gravement la rebuffade sur le plan iranien dans la foulée ! - après que Macron a cru pouvoir tenir un double discours).
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Edji le 13/12/2022 à 10h10Accord obtenu cette nuit en "trilogue" (Commission + Conseil + l'horrible Parlement corrompu par le Qatar) sur la taxe carbone aux frontières de l'UE...bravo !
L'UE avance dans le bon sens, une fois de plus, faisant fi des sombres prédictions des prophètes de l'Apocalypse.
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Aulas tique le 13/12/2022 à 10h25Edji, je crois comprendre que tu te félicites de cette décision.
Moi, simple euro-citoyen, j'aimerais bien comprendre pourquoi, quand j'achète sur Aliexpress, on m'a déjà mis les taxes franco-européennes sur mon petit bidule depuis longtemps mais, par contre, quand il s'agit du complexe commercialo-industriel, c'est une décision qui prend beaucoup plus de temps avec un système à dormir debout d'achat de droit à polluer ou à carbonner peinard.
Surtout que cette décision, elle va être applicable quand?
Les sacs de billets chez la grecque, je pense que l'on sous-estime leur impact.
Moi qui suis pourtant européen convaincu, j'avoue que si Tonton relou lance le sujet au repas de Noël, je vais reprendre de la dinde au marron et mettre un coup de pinard dessus et bien mâcher longuement d'un air pénétré.
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Easy Sider le 13/12/2022 à 10h31Application prévue pour 2026 ou 2027 selon Le Monde. Toujours mieux que rien, cela dit!
(Et je suis comme toi, j'ai pas trop envie de blaguer sur ce qu'il se passe avec le Qatar au PE. Mais bon, Macron en parlera sûrement à l'Emir demain...)